NOTRE-DAME de FRANQUEVILLE et SAINT-PIERRE de FRANQUEVILLE étaient 2 paroisses
si proches l’une de l’autre et si interpénétrées, qu’elles ont fusionné - et défusionné
comme on dit aujourd’hui - à plusieurs reprises depuis la Révolution.

On a commencé par ériger le monument aux Morts commun ;
c’était symbolique, ce n’était pas le plus lourd à financer et les anciens
combattants étaient plus nombreux qu’aujourd’hui pour assister aux
commémorations. C’était très bien.
On a ensuite installé le chauffage au gaz pour l’office du
dimanche, mais dans une seule des églises par mesure d’économie : Notre-Dame
plus proche du presbytère est devenue l’église d’hiver, tandis que Saint-Pierre
restait l’église d’été. Comme les anciens combattants, les pratiquants
s’étaient raréfiés, personne n’a protesté, c’était très bien.
Enfin, pour célébrer son entrée dans le 3ème
millénaire, FRANQUEVILLE SAINT-PIERRE s’est lancé dans l’édification d’un
nouvel hôtel de ville. D’aucuns se sont interrogés sur son dimensionnement et
sa réalisation privilégiant le béton et les espaces vitrés, mais haro sur ces
pisse-vinaigre qui regardent toujours vers le passé ! FRANQUEVILLE SAINT-PIERRE se donne les moyens de poursuivre son développement et se prend à rêver.
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