Depuis 15 jours, la France paye le prix fort aux bouleversements climatiques. Aucune région n'est épargnée par les orages à répétition d'une extrême violence qui frappe au hasard, des Landes aux Ardennes ou avant-hier dans l'Eure où ils ont fait une victime.
En une demi-heure, un vallon ou un ruisseau se voient transformés en un mur d'eau qui arrache tout sur son passage, véhicules, maisons ou routes… Le déluge s'arrête aussi vite qu'il est apparu, et les victimes sidérées s'interrogent en se demandant comment cela a été possible, Cela n'était jamais arrivé… Puis vient le temps du déblayage, du nettoyage et la discussion pour les indemnisations…
Après le temps de l'émotion et de la revendication où s'exprime la solidarité, commence la période silencieuse où les victimes ou celles qui auraient pu l'être, se demandent tous les soirs si l'on tirera la leçon des expériences douloureuses et si l'on oubliera pas trop vite les bonnes résolutions et la sagesse du principe de précaution.
Après le temps de l'émotion et de la revendication où s'exprime la solidarité, commence la période silencieuse où les victimes ou celles qui auraient pu l'être, se demandent tous les soirs si l'on tirera la leçon des expériences douloureuses et si l'on oubliera pas trop vite les bonnes résolutions et la sagesse du principe de précaution.
La reconnaissance a posteriori d'un état de catastrophe naturelle ne peut être en soi une satisfaction. Elle doit inciter nos élus et les représentants de l'État, la Préfète au premier chef, à mettre comme priorité à leurs préoccupations la protection des populations.
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