C'est parti pour 5 semaines. Le centre de la pratique religieuse dominicale catholique franquevillaise se déplace à Saint Pierre où elle a pris ses quartiers d'été jusqu'au 15 août et la fête de l'Assomption. Ave Maria.
Après un siècle de relations difficiles entre la République laïque et les institutions confessionnelles, la Loi de 1905 de séparation de l'Eglise et de l'Etat venait siffler l'armistice entre calotins et anti-cléricaux. Depuis cette date, c'est cette Loi qui fixe les obligations des Communes vis-a-vis des différents cultes et en particulier avec l'église catholique.
La République entretient les bâtiments utilisés par le culte dès-lors qu'ils préexistaient à l'entrée en vigueur de la Loi. C'est ainsi par exemple, qu'à AMFREVILLE LA MI-VOIE la commune n'était pas tenue d'assurer l'entretien de l'église Saint-Rémy achevée en 1907. Conséquence pour la communauté catholique amfrevillaise : elle a dû se résoudre à laisser la place à une communauté protestante qui s'est installée dans l'édifice depuis l'été 2017. Aujourd'hui les familles amfrevillaises ne peuvent plus organiser les funérailles religieuses de leurs aînés dans le village. C'est comme ça.
A FRANQUEVILLE-SAINT-PIERRE, et "Dieu merci" comme le répètent chaque soir dans leur prière celles et ceux qui sont attachés à la pratique religieuse, nous ne sommes pas confrontés à cette situation extrême. L'église paroissiale Notre-Dame accueille tous les samedis soir la tenue d'un office dominical. Elle est régulièrement entretenue par la Commune. Le presbytère qui la jouxte est toujours occupé par le prêtre qui dessert le regroupement paroissial du plateau Est, ce qui aujourd'hui relève presque de l'exception. Rien à redire donc, et chaque année lorsque revient le vote du budget communal, les sommes nécessaires sont régulièrement approuvées à l'unanimité du Conseil.
Mais à côté de cette obligation légale, le maire Philippe LEROY, véritable "MONSIEUR PLUS", s'est mis en tête de restaurer et de maintenir ouvert un deuxième lieu de culte catholique dans sa commune, pour 5 dimanches d'été...
La chapelle Saint-Pierre "pour les vacances",
Mais à côté de cette obligation légale, le maire Philippe LEROY, véritable "MONSIEUR PLUS", s'est mis en tête de restaurer et de maintenir ouvert un deuxième lieu de culte catholique dans sa commune, pour 5 dimanches d'été...
La chapelle Saint-Pierre "pour les vacances",
à 500 mères de l'église Notre-Dame "toutes saisons",
et aujourd'hui avec un clocher flambant neuf à 280.000€
payés "cash" par les franquevillais!
payés "cash" par les franquevillais!
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