Pour suivre dans les mois à venir les péripéties de la montée en puissance du projet piscine porté par nos 8 maires "Pères fondateurs", il est intéressant de rappeler l'état d'esprit des différents acteurs par rapport au projet, à son financement et à leurs préoccupations plus personnelles de premier élu de leur commune.
Jean-Guy Le Couteulx (BELBEUF) et Philippe Leroy (FRANQUEVILLE SAINT-PIERRE) sont les porteurs historiques du projet qui sera édifié à la limite des 2 communes, sur le territoire de la première, en bordure de la ZAC Galilée de la seconde. Ils ont suivi de très près les projets précédents qu'ils connaissent tous les deux très bien, soit pour les avoir porté, soit pour les avoir torpillé.
Philippe Guilliot (YMARE) et Luc Von Lennep (AMFREVILLE LA-MI-VOIE) politiquement proches de la Métropole assurent le lien avec celle-ci.
Françoise Tiercelin (BOOS) et Ludivine Haraut (MONTMAIN), les 2 femmes de l'octuor sont tutorées (sous le charme?) par Philippe Leroy, ancien conseiller général de l'ancien canton de BOOS. Ah! le bon vieux temps de l'amicale... Mais, ce dernier ne va quand même pas jusqu'à leur proposer d'être au premier rang de la photo de famille (cf billet du 1er juillet).
Norbert Thory (LE MESNIL-ESNARD) a une place à part. Maire de la plus importante commune du projet et ne faisant pas mystère du fait qu'il ne sollicitera pas un nouveau mandat en 2020, il soutient le projet qu'il sait répondre à une attente de ses concitoyens. Mais ils ne sera pas tenté en période préélectorale locale de dissimuler le coût financier du projet pour la population. Jusqu'ici, c'est lui qui a été le plus transparent sur ce point dans la communication avec ses administrés. Lors d'une réunion publique en 2017, il avait annoncé aux ménillais.e.s la nécessité d'augmenter de 60€ la contricution d'un foyer fiscal, à comparer aux 18,16€ par habitant mis en avant dans la conférence de presse de nos 8 maires "pères fondateurs". Deux façons différentes de dire à peu près la même chose, chacun l'aura compris.
Laurent Grelaud (BONSECOURS) reste sur sa position après l'annonce du projet par les 8 maires "Pères fondateurs". Il est l'expression de la volonté majoritaire qu'il perçoit chez ses concitoyens, à savoir ne pas rejoindre le projet du plateau. Il est déjà en campagne électorale pour 2020.
Frédéric Sanchez (Président de la MÉTROPOLE), a été finalement très rapide pour proposer de subventionner le futur centre aquatique du plateau-Est à hauteur de 2 millions d'euros, la plus forte participation financière extérieure.
Pas de surprise à cela: il se libère ainsi immédiatement, à un coût certes non négligeable mais connu et qui ne risquera pas de déraper ultérieurement, d'une contrainte dont on s'aperçoit qu'elle pèse de plus en plus lourdement sur les métropoles issues de la loi MAPTAM qui ailleurs en France sont de plus en plus nombreuses à devoir reprendre les compétences piscines de communes qui n'ont plus les reins assez solides pour le faire par elles-mêmes.
(Voir sur ce point, les précédents billets sur le blog)