vendredi 31 août 2018

Coût des travaux en cours - n°4 Maison des Associations (2)

Sur le site internet de la Commune, le coût de la Maison des Associations est affiché à 1.000.000€ HT soit 1.200.000€ TTC si on parle comme tous les Franquevillais.e.s qui vivent dans la vraie vie et payent leurs impôts locaux. Le niveau des subventions attendues n'est pas précisé, mais cela s'explique...
Il s'agit d'un projet que notre groupe à voté avec la majorité municipale en début de mandat.

En consultant les documents de la comptabilité communale, on trouve déjà : 

Côté dépenses:
2016: Grand Livre - total dépenses:                               18.626€
2017: Grand Livre - total dépenses:                               50.283€
2018: Grand Livre - dépenses (au 30 juin 2018)              91.690€
     Total provisoire au 30 juin 2018:                            160.599€

Côté subventions:
Au 30 juin 2018, la Commune avait perçu 23.244€ de subventions.

Au 30 juin 2018, le coût de ce chantier pour la Commune s'élevait à 137.355€.


Prochaine actualisation de la fiche en janvier 2019.

mercredi 29 août 2018

Coût réel des travaux n°3 : Le Petit Poucet (2)

Sur le site internet de la Commune, le coût total de la rénovation et de la mise aux normes de l'école maternelle du Petit Poucet était affiché en janvier 2018 à 226.280€ et des subventions étaient attendues en atténuation à hauteur de 58.128€.

Dans l'article de Paris-Normandie du 8 juin 2018, le coût est affiné à 195.161€ avec des subventions du département pour 48.790€ et de la métropole pour 35.000€.

Il s'agit d'un projet que notre groupe à voté avec la majorité municipale en début de mandat.
En consultant les documents de la comptabilité communale, on retrouve:

Côté dépenses:
2017: Grand Livre -investissement - total dépenses:         167.588€
2018: Grand Livre -investissement - dépenses au 30 juin:    77.873€
 Soit un total de dépenses de 247.470€ au 30 juin 2018,

Côté subventions(*)
Au premier semestre 2018, les subventions versées à la commune s'établissaient à 52.914€.

Le coût pour la commune de la réhabilitation de l'école maternelle Le Petit Poucet s'élevait donc à la somme de 194.565€ au 30 juin 2018, actuellement supérieur à l'annonce de l'adjoint aux finances. A suivre.
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Prochaine mise à jour de la fiche prévue janvier 2019

(*) Les subventions ont été demandées principalement auprès du Département et de la Métropole. S'agissant d'équipement scolaire petite enfance et de remise aux normes d'accessibilité des lieux publics, les subventions éligibles sont plutôt bien définies et "barêmées". On a donc de bonnes chances de récupérer à peu près ce qu'on a sollicité.  

vendredi 24 août 2018

le coût réel des travaux n°2 : Clocher de Saint-Pierre (2)

Sur le site internet de la Commune, le coût de la rénovation du clocher de Saint-Pierre est affiché à 203.249€ HT soit 243.900€ TTC si on parle comme tous les Franquevillais.e.s qui vivent dans la vraie vie. Des subventions sont annoncées en atténuation à hauteur de 91.461€.
Il s'agit d'un projet auquel notre groupe s'est opposé en début de mandat, en l'absence de consultation préalable de la population.

En consultant les documents de la comptabilité communale, on trouve déjà : 

Côté dépenses:
2016: Grand Livre - investissement - total dépenses:     10.731€
2017: Grand Livre - investissement - total dépenses:   101.857€
                          - fonctionnement  (transport cloches):  1.716€
2018: Grand Livre - investissement - dépenses 13 07 : 115.106€

Le total des dépenses réglées pour la rénovation du clocher de Saint-Pierre s'élèvent donc aujourd'hui à 229.410€.

Côté subventions:
Aucun versement n'était parvenu à la Commune en 2017. Au premier semestre 2018, 63.155€ de subventions ont été versées... 
Les subventions ont été demandées un peu partout: à l'Etat au titre de la DETR et du FSIL, à la Métropole au titre du FSIC, au Département de Seine-Maritime... 


Aujourd'hui, la dépense totale pour la rénovation du clocher de Saint-Pierre est donc chiffrée selon les documents comptables de la Commune à 166.255€ au 13 juillet 2018.

Lors de mon prochain examen du Grand Livre en fin d'exercice 2018, quand seront enregistrées les dernières dépenses et que toutes les sommes attendues des différentes collectivités sollicitées auront été versées, nous verrons si le coût final pour la commune de 150.000€ annoncé par l'adjoint aux finances aura été respecté.

A noter que Philippe LEROY n'a pas estimé opportun d'ouvrir de souscription auprès de la population, comme l'ont fait les maires des communes de SAINT-AUBIN-EPINAY, LE MESNIL-ESNARD et tout dernièrement BONSECOURS, communes voisines confrontées à la nécessité de faire des travaux sur leur lieu de culte respectif. A FRANQUEVILLE on a les moyens, et c'était même la priorité de Philippe LEROY!

mercredi 22 août 2018

le coût réel des chantiers et travaux : n° 1 Les modulables (2)

Sur le site internet de la Commune, le coût total des préfabriqués modulables est affiché à 255.525€ et des subventions sont attendues en atténuation à hauteur de 115.951€.

Il s'agit d'un projet que notre groupe à voté avec la majorité municipale en début de mandat.

En consultant les documents de la comptabilité communale, on retrouve: 

Côté dépenses:
2016: Grand Livre - investissement - total dépenses: 28.599€
2017: Grand Livre -investissement - total dépenses: 224.251€
30 juin 2018: Grand Livre -investissement - total dépenses: 15.380€
Aujourd'hui, l'estimation de la dépense totale pour les modulables est donc affinée à 268.230€.

Côté subventions(*)
Les premiers versements sont intervenus début 2018. Au 10 juillet 2018, les subventions perçues s'élèvent à 55.615€.

Aujourd'hui le coût pour les finances communales des préfabriqués modulables s'établit à (268.230€ - 55.615€) soit 212.615€ 

Lors de mon prochain examen du Grand Livre en fin d'exercice 2018, quand toutes les sommes attendues des différentes collectivités sollicitées auront été versées, ce coût devrait encore se réduire... (jusqu'aux 140.000 € annoncés par l'adjoint aux finances?) Nous verrons bien.

(*) Les subventions ont été demandées principalement auprès de la Métropole et de l'Etat, pour la destruction et le désamiantage des anciens préfabriqués, l'acquisition des nouveaux modulables... 

mardi 21 août 2018

Suivi du coût des travaux et projets communaux

A partir de demain et jusqu'à la fin du mois d'août, je publie la mises à jour des fiches de suivi des coûts des travaux et projets engagés par la Commune, actualisées à la date du 1er juillet 2018.

Pour chaque chantier, le coût retenu correspond à la totalité des dépenses payées par la Commune dont je déduis les subventions effectivement reçues, à la date du 30 juin 2018, a partir du Grand Livre de la comptabilité communale.

Il faut habituellement attendre une voire deux années après la fin effective des travaux pour que toutes les régularisations comptables soient enregistrées, et donc connaitre le coût final pour la collectivité.

La prochaine actualisation de ces fiches est prévue après l'arrêté des comptes 2018, soit au cours du mois de février 2019.
(à suivre) 

Question sur le blog : A propos du coût de la piscine

Question sur le blog: "...Vous dites que la piscine va coûter 60 euros, c'est plus que ce qui est annoncé dans Paris-Normandie..."

Réponse: En fait, c'est 2 façons de dire la même chose. Paris-Normandie publie, sur l'indication des 8 maires "pères fondateurs", un coût de 18,16€ par habitant. Calcul de début de projet, si tout va bien et qu'aucune collectivité contributrice n'est défaillante. 

Mais cette contribution annuelle des habitants sera payée, non par chaque individu mais par chaque contribuable soumis à la fiscalité locale: taxe foncière (+/- taxe d'habitation si elle existe encore dans quelques années). Un foyer fiscal comporte entre 3,1 et 3,5 personnes en moyenne dans notre zone résidentielle périurbaine... 
On arrive à un coût annuel de 60 euros par foyer fiscal.

L'important est donc de savoir, plus que le coût de l'équipement, s'il sera ou non répercuté au niveau des impôts locaux. Parmi les 8 communes aujourd'hui associées, certaines qui n'ont pas touché aux taux de fiscalité locale jusqu'à présent, ont déjà fait savoir qu'elles devraient répercuter ce coût sur la fiscalité locale. 
FRANQUEVILLE SAINT-PIERRE, compte-tenu de la très forte augmentation des impôts locaux survenue depuis 2016 et qui s'avère supérieure aux besoins financiers de la Commune (promesse d'une baisse d'un tiers en 2019), il faudra le moment venu exiger la transparence afin de ne pas répercuter de nouvelles augmentations d'impôts sur le contribuable.  

lundi 20 août 2018

ALAYA : Les vacances d'été de Gokarna en Normandie

On Le sait, beaucoup de touristes ont choisi la France comme destination de vacances pour cet été. Parmi eux, j'ai eu la surprise de découvrir que GOKARNA, notre sympathique sherpa voyageur népalais, est de retour en Normandie cet été.

En effet, on découvre sur les réseaux sociaux que le Managing-Director de la société de trekking ALAYA HOLIDAYS est de nouveau parmi nous : Depuis le 1er août 2018, il publie chaque jour sur Facebook les photos de son nouveau "débarquement en Normandie", avec l'abbatiale Saint Ouen ou les quais et le pont Flaubert à ROUEN, la plage de DIEPPE pour la partie visite touristique, et pour la partie activités physiques un entrainement de boxe, de roller ou la découverte des joies du VTT dans la belle forêt domaniale de LYONS où il est allé chercher un peu de fraîcheur par ces temps de canicule.

Mais je veux tout de suite rassurer les contribuables franquevillais : Cette fois-ci, il n'est pas prévu que la Commune rembourse le billet d'avion(*) de son voyage. Alors, bonnes vacances en Normandie GOKARNA !

(*) Le lecteur retrouvera tous les détails de la saga ALAYA en se reportant aux archives du blog des  mois de mars, avril, mai, juin et juillet 2018... Gokarna, notre sympathique sherpa était alors présenté par le Maire en Conseil municipal comme un pauvre népalais, jusqu'alors jamais sorti de son pays, a qui la Commune avait offert son premier billet d'avion... D'autres péripéties sont survenues durant cet été 2018 et le feuilleton ALAYA n'est peut-être pas terminé. A suivre donc.

mercredi 1 août 2018

Derrière l'unité affichée des 8 maires "Pères fondateurs"

Pour suivre dans les mois à venir les péripéties de la montée en puissance du projet piscine porté par nos 8 maires "Pères fondateurs", il est intéressant de rappeler l'état d'esprit des différents acteurs par rapport au projet, à son financement et à leurs préoccupations plus personnelles de premier élu de leur commune.

Jean-Guy Le Couteulx (BELBEUF) et Philippe Leroy (FRANQUEVILLE SAINT-PIERRE) sont les porteurs historiques du projet qui sera édifié à la limite des 2 communes, sur le territoire de la première, en bordure de la ZAC Galilée de la seconde. Ils ont suivi de très près les projets précédents qu'ils connaissent tous les deux très bien, soit pour les avoir porté, soit pour les avoir torpillé. 

Philippe Guilliot (YMARE) et Luc Von Lennep (AMFREVILLE LA-MI-VOIE) politiquement proches de la Métropole assurent le lien avec celle-ci. 

Françoise Tiercelin (BOOS) et Ludivine Haraut (MONTMAIN), les 2 femmes de l'octuor sont tutorées (sous le charme?) par Philippe Leroy, ancien conseiller général de l'ancien canton de BOOS. Ah! le bon vieux temps de l'amicale... Mais, ce dernier ne va quand même pas jusqu'à leur proposer d'être au premier rang de la photo de famille (cf billet du 1er juillet)

Norbert Thory (LE MESNIL-ESNARD) a une place à part. Maire de la plus importante commune du projet et ne faisant pas mystère du fait qu'il ne sollicitera pas un nouveau mandat en 2020, il soutient le projet qu'il sait répondre à une attente de ses concitoyens. Mais ils ne sera pas tenté en période préélectorale locale de dissimuler le coût financier du projet pour la population. Jusqu'ici, c'est lui qui a été le plus transparent sur ce point dans la communication avec ses administrés. Lors d'une réunion publique en 2017, il avait annoncé aux ménillais.e.s la nécessité d'augmenter de 60€ la contricution d'un foyer fiscal, à comparer aux 18,16€ par habitant mis en avant dans la conférence de presse de nos 8 maires "pères fondateurs". Deux façons différentes de dire à peu près la même chose, chacun l'aura compris.

Laurent Grelaud (BONSECOURS) reste sur sa position après l'annonce du projet par les 8 maires "Pères fondateurs". Il est l'expression de la volonté majoritaire qu'il perçoit chez ses concitoyens, à savoir ne pas rejoindre le projet du plateau. Il est déjà en campagne électorale pour 2020. 

Frédéric Sanchez (Président de la MÉTROPOLE), a été finalement très rapide pour proposer de subventionner le futur centre aquatique du plateau-Est à hauteur de 2 millions d'euros, la plus forte participation financière extérieure. 

Pas de surprise à cela: il se libère ainsi immédiatement, à un coût certes non négligeable mais connu et qui ne risquera pas de déraper ultérieurement, d'une contrainte dont on s'aperçoit qu'elle pèse de plus en plus lourdement sur les métropoles issues de la loi MAPTAM qui ailleurs en France sont de plus en plus nombreuses à devoir reprendre les compétences piscines de communes qui n'ont plus les reins assez solides pour le faire par elles-mêmes.
(Voir sur ce point, les précédents billets sur le blog)