jeudi 31 janvier 2019

Le deuxième funérarium de la métropole, c'est pour bientôt!

L’annonce en a été faite par Frédéric SANCHEZ lors de ses vœux pour "désengorger" le funérarium du cimetière monumental, victime... de son succès.
  
De son coté, la mise en scène voulue par Philippe LEROY pour présenter les vœux de son équipe municipale aux habitants de FRANQUEVILLE SAINT-PIERRE le 22 janvier 2019 était tout à l'honneur de l'initiative de son ami Frédéric... Une salle au cadre sobre et dépouillé, des propos de réconfort pour une famille digne et éplorée, et bien sûr des fleurs, beaucoup de fleurs,  sur le catafalque. 
Devant une famille éprouvée, hommage funèbre émouvant dans un décor couleur de deuil.

le coût final des travaux : L'onéreux clocher de Saint-Pierre !

Sur le site internet de la Commune, le coût de la rénovation du clocher de Saint-Pierre est affiché à 203.249€ HT soit 243.900€ TTC. Des subventions étaient annoncées en atténuation à hauteur de 91.461€.
Il s'agit d'un projet auquel notre groupe s'est opposé en début de mandat, en l'absence de tout consultation préalable de la population.

En consultant les documents de la comptabilité communale, on trouve : 

Côté dépenses:
2016: Grand Livre - investissement - total dépenses:     10.731€
2017: Grand Livre - investissement - total dépenses:   101.857€
                          - fonctionnement  (transport cloches):  1.716€
2018: Grand Livre - investissement - total dépenses:   185.138€

Le total des dépenses réglées pour la rénovation du clocher de Saint-Pierre s'élèvent donc aujourd'hui à 299.442€.

Côté subventions:
Les subventions ont été demandées un peu partout: à l'Etat au titre de la DETR et du FSIL, à la Métropole au titre du FSIC, au Département de Seine-Maritime... 
Le total des subventions reçues au 31 décembre 2018 s'élevaient à 89.330€.

La dépense totale pour la rénovation du clocher de Saint-Pierre s'élève donc pour la commune à 210.112 €.
On constate donc, après prise en compte de toutes les écritures comptables de l'année 2018, que le coût final pour la commune de 150.000€ annoncé par l'adjoint aux finances n'aura pas été respecté. Il est même dépassé de  60.000€ !

On rappelle que Philippe LEROY n'avait pas estimé opportun d'ouvrir de souscription auprès de la population, comme l'ont fait les maires de SAINT-AUBIN-EPINAY, LE MESNIL-ESNARD et plus récemment BONSECOURS, communes voisines confrontées à la nécessité de faire des travaux sur leur lieu de culte respectif. A FRANQUEVILLE les travaux sur le clocher de l'église Saint-Pierre étaient la priorité de Philippe LEROY! Il s'en est donné les moyens en augmentant la fiscalité locale communale en 2016.

mercredi 30 janvier 2019

Coût final des travaux : Rénovation de l'école du Petit Poucet

Sur le site internet de la Commune, le coût total de la rénovation et de la mise aux normes de l'école maternelle du Petit Poucet était affiché en janvier 2018 à 226.280€ et des subventions étaient attendues en atténuation à hauteur de 58.128€.


Il s'agit d'un projet que notre groupe à voté avec la majorité municipale en début de mandat.
 
En consultant les documents de la comptabilité communale, on retrouve:

Côté dépenses:
2017: Grand Livre -investissement - total dépenses:         167.588€
2018: Grand Livre -investissement - total dépenses:           80.238€

 Soit un total de dépenses de 247.826 €.

Côté subventions(*)
Les subventions versées à la commune s'établissaient à 52.733€.

Le coût pour la commune de la réhabilitation de l'école maternelle Le Petit Poucet s’élève donc à la somme de 195.093€.

Au total, cette réhabilitation aura coûté à la commune 195.000€, c'est une dépense utile voire un bon investissement. Elle a comporté des améliorations fonctionnelles importantes des locaux qui en améliore la polyvalence et en rendraient aisément possible la reconversion si dans l'avenir on envisageait par exemple de développer ici un pôle artistique et culturel incluant l'école de musique et la chapelle Saint-Pierre qui pourrait retrouver une nouvelle vie comme lieu d'expositions et de manifestations culturelles... La dépense était donc légitime, même si on observe au final un "petit" dépassement de +27.000€ du budget initial...  .

(*) Les subventions ont été demandées principalement auprès du Département et de la Métropole. S'agissant d'équipement scolaire petite enfance et de remise aux normes d'accessibilité des lieux publics, les subventions éligibles sont bien définies et "barêmées". On avait donc de bonnes chances de recevoir à peu près ce qu'on a sollicité.  

mardi 29 janvier 2019

Le coût final des travaux dans la commune : Les modulables

Sur le site internet de la Commune, le coût total des préfabriqués modulables est affiché à 255.525€ et des subventions étaient attendues en atténuation à hauteur de 115.951€.

Il s'agit d'un projet que notre groupe à voté avec la majorité municipale en début de mandat.

En consultant les documents de la comptabilité communale, on retrouve: 

Côté dépenses:
2016: Grand Livre - investissement - total dépenses: 28.599€
2017: Grand Livre -investissement - total dépenses: 224.251€
2018: Grand Livre -investissement - total dépenses: 35.807€
Aujourd'hui, la dépense totale pour les modulables s'établit donc à 288.657 €.

Côté subventions(*)
Différents versements sont intervenus en 2018 de la part de l'Etat et de la métropole, à peu près en parts égales. Les subventions reçues s'élèvent à 119.541 €, soit un peu plus qu'attendues, merci aux donateurs...

Aujourd'hui le coût pour les finances communales des préfabriqués modulables s'établit à (288.657€ - 119.541€) soit 169.116 € 

Au total, ces préfabriqués modulables auront coûté à la commune 170.000€, en remplacement et amélioration d'équipements vétustes et dégradés. Ils sont d'ores et déjà utilisés par les associations et le centre aéré à la satisfaction de tous. La dépense était donc légitime, même si on observe au final un "petit" dépassement de +30.000€ du budget initial...  

(*) Les subventions ont été accordées pour la destruction et le désamiantage des anciens préfabriqués, l'acquisition des nouveaux modulables... 

vendredi 25 janvier 2019

ZAC du Val aux Daims : Depuis 5 ans le contexte a changé...

C'est sans doute ce qui frappe le plus quand on suit ce dossier, mois après mois, depuis que Philippe LEROY a dévoilé son projet au Conseil municipal fin 2014.
Même si on admet que le projet d'une nouvelle ZAC ait pu séduire certains conseillers en début de mandat, en faisant miroiter un développement de la commune dans la continuité de la ZAC du Val Thierry et de la ZAC Galilée: apport démographique et financier, contribution à l'équipement, qualité de la vie "rurbaine"... En 4 ans, le contexte et l'environnement du projet ont été radicalement modifiés, au point qu'il est aujourd'hui plus que probable que la ZAC du Val aux Daims ne verra jamais le jour. 

Qu'est ce qui a donc radicalement changé ces dernières années ? Inventaire... non exhaustif:

D'abord, la prise en compte par les pouvoirs publics des risques d'inondation pour le lotissement en aval: les catastrophes climatiques se sont multipliées en nombre et en intensité au cours des derniers mois, renvoyant à chaque fois aux conséquences désastreuses de la pression de et sur les élus locaux et à l'absence de réaction de l'Etat face aux demandes de construction en zone inondable.  Le projet de ZAC du Val aux daims se situe à l'intérieur d'un bassin versant dominant 80 pavillons à SAINT-LEGER du BOURG-DENIS qui a déjà été l'objet d'inondations dramatiques à deux reprises. Aujourd'hui, quoi que puisse en dire l'aménageur NEXITY, toute velléité de construction en amont à l'intérieur du périmètre sensible se heurtera à l'opposition des populations d'aval, à l'opposition de la Métropole responsable de la gestion des eaux, à l'opposition de la Préfète responsable en dernier recours de la sécurité des populations. En quelques années la prise de conscience collective, appuyée sur le principe de précaution, a radicalement changé l'attitude des Pouvoirs publics.

Sur un plan réglementaire plus technique et non abordé dans les débats, il faut savoir que la législation sur l'Eau, aujourd'hui inscrite dans les Directives Européennes et dont la force juridique a été réévaluée dans la hiérarchie des Normes, trouve chaque jour une traduction réglementaire plus contraignante au niveau local dans ses textes d'applications: plans de prévention des risques, règlements des syndicats d'exploitation, SDAGE... 

S'agissant de la protection de l'environnement, la nécessité de préservation des richesses naturelles (Loi Natura 2000, zones protégées...) ont relevé aussi leur niveau d'exigence dans la traduction réglementaire opposable. S'agissant de notre ZAC, le boisement central (qui dans le projet de  NEXITY apparaissait encadré de quatre immeubles) ou le « pas japonais de continuité écologique " entre les deux ZNIEFF Aubette/Coteaux-de-Seine seraient aujourd'hui non-conformes à la réglementation et n’obtiendraient jamais en l'état les autorisations nécessaires.

S'agissant de la consommation des terres agricoles et des espaces naturels, des événements importants sont survenus depuis 2014 : le PADD métropolitain qui a décidé de façon volontariste de diminuer la consommation des zones agricoles au profit de l'urbanisation, et de façon indirecte mais oh combien contraignante, la décision prise par l'État fin 2017 d'inscrire le contournement-Est de Rouen parmi les grands projets nationaux: La conséquence immédiate sera de "consommer" 230 hectares de terres agricoles au profit des emprises routières et d'infrastructure, réduisant d'autant la part consommable par l'urbanisation. 


S'agissant de la responsabilité de l'urbanisation à l'échelle du territoire, la prérogative d'aménagement du territoire a été transférée depuis le 1er janvier 2015 des communes vers la Métropole, Avec pour conséquence immédiate une évaluation de l'intérêt de chaque projet de développement, non plus au seul niveau communal mais au sein d'un périmètre plus large: l'agglomération rouennaise… Chacun sent bien en son âme et conscience que la priorisation raisonnée parmi les projet des 71 communes de la Métropole, ou des 10 communes du plateau-Est et de son piémont, est une exigence pour la qualité de vie que nous laisserons aux générations futures.  

S'agissant de l'obligation pour la Commune de remplir ses obligations en matière de logement social (Loi SRU), on rappelle que la commune de FRANQUEVILLE SAINT-PIERRE ayant fait l'objet d'un constat de carence en novembre 2017, c'est aujourd'hui la Préfète de Seine-Maritime qui se substitue
au maire pour l'exercer. Le hasard a voulu qu'au moment même où la commune était officiellement déclarée carencée, des terrains disponibles en zone urbanisée se libéraient : rue de la République, rue des frères Chérance, rue Gréverend, demain route de Paris… permettant dans la foulée à la Commune de signer un Contrat de Mixité Sociale aujourd'hui rempli jusqu'en 2021..; Sachant qu'à moyen terme la ZAC de « réserve » de la Maison-Blanche ou d'autres propriétés possiblement libérées d'ici-là permettront à la Commune de faire face à ses obligations pour les années suivantes. Le maire ne peut plus se prévaloir d'absence de "dents creuses" dans le tissu urbanisé de la commune pour justifier son projet d'extension aux dépends des terres agricoles. 

S'agissant de la crainte d'un vieillissement de la commune un moment évoqué et de la diminution des effectifs scolaires, il s'agit d'une "fake-news", d'un fantasme contredit à chaque rentrée par les chiffres du rectorat : en 2018 544 enfants sont inscrits dans les écoles maternelles et primaire de la commune...

A chacun donc de se faire son idée. On l'aura compris, pour ce qui nous concerne, nous sommes opposés à ce projet, d'autant que des alternatives sont apparues. Depuis 4 ans que nous combattons ce projet, nous avons le sentiment qu'il a de moins en moins de chances de prospérer… 
Mais nous resterons vigilants.

Au delà de cette position, nous souhaitons aujourd'hui que le maire admette qu'il serait plus utile pour la Commune de tourner la page et de mobiliser son énergie sur des projets plus respectueux de l'environnement, coordonnés à l'échelle du plateau-Est en harmonie avec les communes voisines. Il le fait bien pour le centre aquatique, ça ne devrait pas être impossible dans d'autres domaines comme il l'a revendiqué dans le dernier éditorial du bulletin communal.

mardi 22 janvier 2019

PLUi métropolitain : L'échéance du premier semestre 2019

Dans ce dossier très sérieux du PLUi métropolitain, la prochaine étape importante sera la publication de l'annexe cartographique du règlement graphique avec l'identification à l'échelle des parcelles des différents zonages du territoire métropolitain et leur classement en Zone Agricole (ZA) ou en Zone à urbaniser (ZAU).

Soyons clair, si la zone de "La Lorie-Les Parquets" est classée demain en Zone Agricole dans le futur PLUi métropolitain, il deviendra beaucoup plus difficile d'y faire pousser les constructions dont le maire tente aujourd'hui de dissimuler l'ampleur et veut minimiser l'impact.

L'échéance de la publication du document cartographique était prévue pour décembre 2018 avec le vote du Conseil métropolitain en février 2019. Puis viendra au printemps 2019, le temps de l'ultime avis des conseils municipaux d'une part, et de l'enquête publique d'autre part.

Mon petit doigt me dit que le journaliste de Paris-Normandie devrait rapidement être rassuré quant à l'intérêt de la population pour le sujet : L'échéance maintenant proche de la finalisation du PLUi devrait voir le débat public s'animer sur la question.

Dans les jours à venir, je vais reprendre sur ce blog l'historique depuis 4 ans du projet de Philippe LEROY et de NEXITY dans le Val aux Daims, l'évolution du contexte et de l'environnement, les enjeux, etc...

samedi 19 janvier 2019

Le maire organisra-t-il un débat citoyen à FRANQUEVILLE?

Dans le cadre du Grand Débat National qui se met en place dans le pays, les maires ont été invités à organiser dans leur commune la possibilité d'expression de leurs concitoyens afin de contribuer à la formalisation des attentes prioritaires des Français pour l'avenir du pays.

Les contacts ont été nombreux entre les élus du plateau-Est au cours de ces derniers jours: "Toi, tu fais quoi?...", "Est-ce-que tu as eu des demandes?...", "Es-tu allé prendre la température sur le marché de ta commune...?". Mais à ma connaissance à ce jour aucune décision individuelle ou collective n'a été prise par l'un ou l'autre de nos premiers édiles...

Pourtant, on se rappelle qu'il y a deux ans, à peu près à la même période de l'année, comme Lucky-Luke, Philippe LEROY notre maire avait dégainé plus vite que son ombre pour s'engager comme parrain dans la préparation de l'élection présidentielle. Selon la nature des enjeux, la réactivité n'est pas la même. 

jeudi 17 janvier 2019

Expression de la minorité municipale dans le prochain bulletin FRANQUEVILLE.COM

L'expression de l'opposition dans le bulletin municipal FRANQUEVILLE SAINT-PIERRE.com est très encadrée. Nous avons droit à 19 lignes et nous devons transmettre notre texte 5 semaines avant la date prévue de parution de la brochure.

S'agissant du prochain bulletin dont la diffusion était prévue pour le 15 janvier 2019 dans les boîtes aux lettres franquevillaises, nous avons dû transmettre notre texte dès le 15 décembre 2018. 

Ci-dessous, le texte que vous retrouverez - sans doute bientôt ? -dans le FRANQUEVILLE SAINT-PIERRE.COM n°13...

Rendre leur pouvoir d'achat aux Franquevillais ! 

L'augmentation brutale du prix des carburants a mis les gilets jaunes sur les ronds-points avec un soutien massif de la population sur leur revendication. L'argent n'a pas d'odeur, dit-on. Au plan national, c'est le gas-oil qui a déclenché la réaction populaire.

En comparaison l’augmentation brutale de +400 € des taxes locales pour un foyer franquevillais en 2016, puis en 2017 puis en 2018 a représenté l'équivalent d'une augmentation de la TIPP correspondant à +25.000 kms parcourus chaque année. Impressionnant ! 
C’est la double peine qui s'abat localement sur les plus fragiles (même si Franqueville est considérée comme une commune aisée, nombre de ses habitants, en particulier retraités, sont en situation difficile).

Avec cet argent, qu’a-t-on fait ? Des modulables et des travaux à Bourvil et dans les écoles, c'est bien ; une maison des associations futuriste, pourquoi pas, nous verrons à l'usage ; le très couteux caprice du clocher de Saint-Pierre, ce n'était pas la priorité… Et le maire avoue cet été qu'il a trop demandé aux Franquevillais et qu'il va réduire la pression fiscale en 2019 !

Les Français exigent dorénavant de tous les élus qu'ils leurs demandent leur avis ! Le maire avait promis en 2014 qu’il irait au-devant des Franquevillais dans leurs quartiers. Bien sûr, il ne l’a pas fait. 
Jupiter, les temps changent… Descends de ton Olympe !

Plus de précisions sur l’actualité municipale et sur nos positions : franqueville.blogspot.fr

lundi 14 janvier 2019

Ca s'est passé en 2018. Rétrospective d'une année riche en évènements...

18 Janvier: Soirée pyjama au Conseil municipal. Hubert BELLET présente son diaporama : Le lifting du clocher de Saint-Pierre à 250.000 euros. Le maire n'a d'yeux que pour le coq qui devra bientôt quitter son bureau. Un déchirement.

21 et 22 Janvier: Nouveau déluge sur notre plateau, le quartier du Val aux daims a les pieds dans l'eau. Le bassin de rétention du Lemon hotel déborde. Encore une fois!

29 Janvier: Décès en toute discrétion du Père DIDON, ancien curé de la commune. A Dieu.

13 Février: Exercice d'équilibriste dans le bulletin municipal de début d'année où le maire Philippe Leroy minimise la situation de carence dans laquelle la commune de FRANQUEVILLE-SAINT-PIERRE a été placée par l'État. La seule commune de Normandie. Une honte pour nous!

24 février:  Suite à une consultation populaire, le conseil municipal d'AMFREVILLE-LA-MI-VOIE rejoint le "clan des sept", compensant partiellement la défaillance de BONSECOURS dans l'aventure de la future piscine du plateau-Est. 

26 Mars: Pascal BEAUDOUIN, maire-adjoint aux finances, est aux anges : la commune de FRANQUEVILLE-SAINT-PIERRE a dégagé  un excédent de fonctionnement record de 1,1 million d'euros en 2018. Du jamais vu ! Quand on disait qu'il avait forcé sur l'augmentation de la fiscalité locale imposée aux Franquevillais.e.s en 2016.

31 Mars: Lors de l'approbation des comptes 2018, on découvre des largesses financières de fin d'année 2017 au bénéfice d'une canadienne et d'un sherpa népalais, tous deux vedettes américaines d'une soirée touristico-humanitaire consacrée au Népal le 1er décembre 2017. On va découvrir au fil des mois qui vont suivre et des péripéties de ce feuilleton, que « tout népalais que fait la vache », comme dit le proverbe normand. Les rebondissements de cette aventure à épisodes sont, et de très loin, les articles plébiscités par les visiteurs du blog au fil de l'été... Ce sera le début du feuilleton ALAYA.

27 Avril: Suite aux pluies torrentielles de janvier et aux inondations, la commune de SAINT-LÉGER-DU-BOURG-DENIS est classée en état de catastrophe naturelle.

28 Avril: On découvrira que l'organisation de la soirée Népal a impliqué trois entités liées familialement : la fondation québécoise ALAYA de Martine Breuillaud qui aura personnellement touché de la commune 1800 euros d'honoraires complétés de 850 euros de subventions en 2018, la société de trekking népalaise ALAYA Holidays de Gokarna Singh Thapa ainsi que la société Atelier-ALAYA inscrite au RC de l'Eure (mais opportunément dissoute en mai 2018) au nom de Virginie J., la responsable de notre police municipale.

22 Mai: Le conseil municipal doit valider la première décision prise par la Préfète
de Seine-Maritime en lieu et place du maire de la commune, suite au transfert de compétences d'urbanisme consécutif à la situation de carence qui a sanctionné la commune en 2017. Double peine: Non seulement le maire perd la main, mais en plus il doit faire approuver par le Conseil municipal la décision qui lui est imposée. 

28 Mai: Réunion électorale publique du maire : Difficile de faire passer la pilule de l'explosion de la fiscalité locale depuis 2016. Philippe Leroy affiche des économies de fonctionnement significatives en oubliant de préciser que depuis 2015 c'est la métropole qui a repris la compétence urbanisme (et ses dépenses). Un sacré filou notre Philou !

2 Juin:  Le cabinet d'avocats lyonnais Francis LEFEVRE est chargé par Philippe LEROY d'élaborer une usine à gaz pour faire chauffer le dossier "piscine du plateau-Est".

18 Juin:  La pel... leteuse du 18 juin met à bas l'ancienne mairie-école de NOTRE-DAME DE FRANQUEVILLE.

27 Juin: Publication des bans pour le mariage des écoles de musique de BELBEUF et de FRANQUEVILLE-SAINT-PIERRE.

12 Juillet: Tournée triomphale de promotion des 8 maires "Pères Fondateurs" qui annoncent un accord pour le futur centre aquatique du plateau-Est: L'équipement coûtera 13 millions d'euros, la Métropole versera 2 millions d'euros. Il n'y a plus que 11 millions à trouver.

16 juillet: Gokarna notre sympathique sherpa népalais, jusque là toujours resté dans ses montagnes, rattrape le temps perdu: il revient passer l'été chez nous et va fêter la deuxième étoile des Bleus. ieux, on apprendra qu'il reviendra encore pour Noël 2018!

2 septembre: Durant le mois d’août, on refait le pavage de la place des anciens combattants qui n'avait pas résisté longtemps à la ré-ouverture du parking aux véhicules. Imprudemment Jean-Michel LEJEUNE adjoint aux travaux, laisse fuiter le coût de la réparation dans la presse, 80.000€ une misère. Il se fera taper sur les doigts par le maire.

21 septembre: L'EICAPER, (Entendez l'Entente Intercommunale du Centre Aquatique du Plateau Est de Rouen) de nos 8 maires "pères fondateurs", est portée sur les fonts baptismaux. Elle doit permettre de récupérer les 2 millions de contributions promis par la métropole, elle empêche surtout à toute commune qui en serait tentée, de quitter le navire… On  rebaptise déjà cette entente par son anagramme : RAPIÉCÉ !

25 septembre: J'ai été convoqué par la gendarmerie au cours de l'été. J'apprendrai que la responsable de la police municipale a déposé plainte contre moi à propos de ce blog. Aux termes de l'instruction, le procureur de la République classera la plainte sans suite… En attendant la police municipale a fait perdre son temps à la gendarmerie nationale.

20 Septembre: Réunion de présentation du PLUi métropolitain au MESNIL-ESNARD Pour le plateau-Est de ROUEN. Présence très discrète du maire de FRANQUEVILLE SAINT-PIERRE: Pour une fois, il ne dit rien ! qui ne dit mot, consent ?

15 octobre: Nouvelle catastrophe climatique cette aussi dans l'Aude, encore une fois les prévisions centennales ont été largement dépassées. Principe de précaution en matière d'urbanisation, on ne le répétera jamais assez.

17 Octobre: Réouverture de l'espace Bourvil... La pièce présentée ne laissera pas de souvenirs impérissables par contre la présence de la présidente de la fondation ALAYA n'est pas passée inaperçue.

5 Novembre: Toujours pas de procédure de Déclaration d'Utilité Publique pour la ZAC du Val aux Daims. Depuis maintenant plus de 2 ans, la Préfète est toujours insensible aux yeux (de biche) de Philippe Leroy. Çà sent le "sapin" pour ce projet bétonnant dans ce coin de nature encore préservé. 

21 Novembre: Le maire de SAINT-LÉGER DU BOURG-DENIS annonce à son conseil municipal la fin du projet de ZAC du Val aux Daims. Tandis que sur le site internet de la commune de FRANQUEVILLE SAINT-PIERRE, le blog pro-municipal dédié au projet de ZAC du Val aux Daims est retiré de la page d'accueil...


Retrouvez dans les archives du blog aux dates indiquées ci-dessus, les détails de ces événements… 
Bien sûr, votre blog favori continuera à vous informer en 2019 de l'actualité de la vie municipale.

vendredi 11 janvier 2019

Programme d'Aménagement et de Développement Durable: surtout après... le plan de zonage du PLU intercommunal !

Le PADD ? En fait, Philippe LEROY s'en moque comme de sa première barbotteuse. Le PADD, c'est le "document de cadrage" qui précise les objectifs que la collectivité décidera d'atteindre quand elle mettra en oeuvre son PLUi. Le PADD donne les orientations, les priorités, fixe les objectifs à atteindre; le PLUi avec ses différents documents constitutifs en constituera la déclinaison opérationnelle.

Le PADD n'est pas "prescriptif", c'est à dire qu'il n'oblige pas et n'interdit pas... il est assez facilement consensuel et c'est le but. On ne se bat pas pour le PADD, comme on ne mourrait pas pour Dantzig.

Par contre le Plan Local d'Urbanisme Intercommunal, le PLUi définira précisément dans chacune des communes qui constituent la métropole, ce qui sera autorisé, limité ou interdit, en matière de zone, d'activités, de normes, de densité... Et tout à coup, dès que se profile la contrainte, pour notre maire obnubilé par son pré-carré, les préoccupations individuelles ont tendance à prendre le pas sur l'intérêt collectif.

L'élaboration du Plan Local d'Urbanisme intercommunal de la métropole touche à sa fin. Il avait été présenté à l'occasion de six réunions publiques (sur le plateau-Est c'était le 20 septembre 2018 au MESNIL-ESNARD). Après intégration des derniers ajustements, la version définitive du PLUi sera arrêtée par une délibération de la Métropole prévue en février 2019.

le PLUi "arrêté" sera alors soumis une ultime fois aux conseils municipaux de chaque commune qui pourront émettre un avis, favorable ou non, avec ou sans réserves.

Il sera ensuite soumis à la procédure de l'enquête publique, ce qui permettra à chaque citoyen de s'exprimer une dernière fois sur le document complet.

Après avoir pris en considération toutes les observations, la Métropole approuvera définitivement le PLUi. Le PLUi "approuvé" entrera alors en vigueur. Dans chaque commune il se substituera aux précédents PLU communaux.


Le PLUi comporte 2 parties: le règlement graphique et le règlement écrit.
Le règlement graphique se compose de 3 plans complémentaires établis au niveau de précision de la parcelle:
✔ le plan de zonage (zones urbaine, à urbaniser, agricole, naturelle...),
✔ le plan (optionnel) de morphologie urbaine (règles de hauteur ou d'implantation spécifique...),
✔ le plan des risques (zone inondable, cavité, périmètre de prévention des risques naturels et technologiques...).

Le règlement écrit se compose de 2 parties:
✔ Les dispositions communes et le lexique applicables à toutes les zones,
✔ Les dispositions spécifiques à chaque zone.


Et dans les mois qui viennent, tout l'enjeu portera sur ces zones. A suivre... 

mercredi 9 janvier 2019

Dernier conseil municipal de l'année 2018: on boucle les derniers dossiers mais on pense déjà à 2019...

Mes moutons ne m'écoutent plus !

Ordre du jour peu fourni pour le dernier conseil municipal de FRANQUEVILLE SAINT-PIERRE ce jeudi 13 décembre 2018, il s'agissait surtout de voter les dernières décisions budgétaires avant de finir l'exercice. 

Peu de public non plus: Contrairement à son habitude, Fred le correspondant de Paris-Normandie n'est pas là. Même les rangs des conseillers municipaux de la majorité sont dégarnis. Si la fantaisie nous avait pris de quitter la séance, le maire aurait dû lever le conseil pour défaut de quorum. Décidément, Philippe LEROY ne tient plus ses troupes, depuis plusieurs mois ses bancs se clairsèment de plus en plus... 

Régularisations budgétaires à l'ordre du jour donc... On apprendra avec un certain amusement que ces décisions de dernière minute sont majoritairement la conséquence de la générosité de la Métropole envers la Commune. Nous avons reçu plus d'argent de la Métropole qu'on ne l'espérait, du coup nous avons pu anticiper dès l'automne quelques travaux de réhabilitation des équipements publics, dépenses qu'il faut donc régulariser avant le 31 décembre! C'est étonnant comme Philippe LEROY rugit quand la métropole le contrarie et comme il murmure quand cette dernière le satisfait. Ça doit être cela qu'on appelle l'amour-vache. 

Soirée calme et morne donc? Et bien non. Mais l'animation est survenue de là où on ne l'attendait pas, lors de l'approbation du procès-verbal de la séance précédente du conseil municipal du 18 octobre 2018: Le principal point à son ordre du jour appelait un deuxième débat sur le Projet d'Aménagement et de Développement Durable (PADD) du futur Plan Local d'Urbanisme intercommunal (PLUi) de la métropole Rouen Normandie.

Le PADD de la métropole avait déjà fait l'objet d'un débat en conseil municipal un an plus tôt, le 16 mars 2017. Mais après la synthèse des retours des 71 communes, un objectif plus exigeant de réduction de la consommation des terres cultivées et des espaces agricoles ayant été proposé, une nouvelle validation par les conseils de chaque commune s'avérait nécessaire pour « sécuriser juridiquement » l'ensemble de la procédure d'urbanisme, et ne pas risquer qu'elle soit contestée ultérieurement par une commune ou un particulier qui serait insatisfait des contraintes du futur PLUi.

Lors de ce 2ème débat sur le sujet, tous les arguments environnementaux ayant déjà été largement développés en mars 2017, le maire commenta rapidement le document support du PADD. Il ne surprit personne en ajoutant à sa présentation une digression à partir du document en pointant dans le texte, par ci par là, des  points qu'il estimait légitimer son rêve de ZAC sur le site du Val aux Daims. Religieusement, sans l'interrompre, personne ni dans la majorité ni dans l'opposition ne s'avisa d’interrompre notre doyen, il avait l'air si convaincu et y mettait tant de fougue! Mais ce n'était pas le sujet du débat inscrit à l'ordre du jour du conseil.

Pour notre part, considérant que les orientations portées par le PADD correspondent à l'intérêt de la commune dans le cadre de la métropole, nous n'avons fait aucune observation sur le document. Aucune objection ne s'est exprimée non plus contre le PADD du côté de la majorité municipale. Ce 2ème débat sans vote, se termina donc sans qu'aucun conseiller municipal, ni de la majorité ni de l'opposition n'intervienne sur le sujet.

Quelle ne fût pas notre surprise lorsque lorsque nous découvrîmes le texte du procès-verbal de ce débat qui était soumis à notre approbation le 13 décembre 2018. Sans vergogne, le maire avait fait écrire:
Je suis intervenu pour demander la rectification du procès-verbal, ce que le maire a refusé. J'ai lu la déclaration suivante, dont j'ai remis le texte à la DGS :

"... Nous avons été surpris en découvrant le compte-rendu qui nous a été transmis sur le débat n°2 du PADD, résumé dans la phrase qui introduit les points que vous avez listés en séance "A l'issue des échanges... (cf. supra) ...dispositions reprises dans le PADD".
Si ma mémoire est bonne, il n'y a eu aucun échange, ni de notre part, ni de la part d'aucun autre conseiller de la majorité.
Comment dès lors justifier une telle affirmation? Nous vous demandons de retirer cette phrase du procès-verbal. A défaut, nous ne pourrons pas approuver le PV du conseil du 18 octobre 2018..." 

Suite au refus du maire et pour la première fois du mandat, le groupe d'opposition municipale a rejeté le procès-verbal d'un conseil municipal.
à suivre