lundi 28 mai 2018

La chasse au gaspillage... Filou, notre Philou !

Voilà la diapositive qui a jeté un froid dans l'assistance quand Philippe LEROY l'a fait projeter lors de sa réunion électorale. Quelle niveau de gabegie a donc trouvé notre chevalier blanc en revenant aux affaires pour qu'il arrive à réduire de 580.000€ les frais de fonctionnement de la commune comme le suggère les chiffres présentés ? 


Regardons les choses de plus près : On passe brutalement de 1.652.000€ en 2014 à 1.069.000€ en 2015. Mais à partir de 2015, l'ensemble des frais de fonctionnement (achats et services) sont stables entre 1.000.000€ et 1.100.000€ sur les années qui suivent…

En réalité ce décrochage de près de 600.000€ sur une année s'explique par trois motifs principaux conjugués : 
1/ Effectivement une politique de renégociation des différents contrats par la nouvelle équipe (assurance, photocopieuse, contrat d'entretien…) qui correspond à une lutte contre des dépenses inutiles à égalité de prestations. Lors de la discussion sur le budget 2015, nous avions d'ailleurs donné acte de ce travail positif à l'adjoint aux finances. Cette recherche d'économies pérennes a représenté une somme de l'ordre de - 130.000€ au début du mandat. 
2/ Ensuite la conséquence d'une coupe drastique dans les dépenses d'animation de la commune avec la suppression de nombre de manifestations emblématiques: patinoire, franquevillofolies, salon du goût, feu de la Saint-Jean, poussée jusqu'à l'excès avec la suppression de toutes décorations de Noël... pour une somme qui peut globalement être chiffrée autour de - 160.000 €parallèlement à des coupes sombres dans les dépenses de subventions, dans un contexte de harcèlement et culpabilisation vis-à-vis des associations. 
3/ Mais enfin et surtout, au 1er janvier 2015, la conséquence du transfert de la compétence "Voirie et urbanisme" à la nouvelle métropole, avec son corollaire immédiat pour la commune de ne plus avoir à payer l'entretien et les réparations de terrains et de voirie, de dépenses d'éclairage public,... Et cela pour une somme significative de -250.000€ en 2015 par rapport à 2014. Et cela ne correspond en rien à du gaspillage.

A l'époque, si nous avions salué la démarche visant à rechercher les économies en optimisant la gestion, nous avions aussi souligné la brutalité avec laquelle des coupes franches de principe avaient été réalisées dans des animations qui contribuaient au bien-vivre à FRANQUEVILLE ainsi que la défiance qui avait alors été témoignée vis-à-vis des bénévoles de nos associations.
Mais je ne m'attendais pas à ce que Le maire détourne aujourd'hui l’allègement des charges communales liées à notre intégration dans la métropole au 1er janvier 2015, pour suggérer que les dépenses d'entretien de voirie assurées jusqu'en 2014 par la commune relevait simplement de... gaspillage !

Son animosité et sa rancœur personnelle toujours aussi vive vis-à-vis du Président de la métropole l'amène à recourir à des insinuations ou non-dits qui ne relève pas le niveau du débat citoyen.

Il ne recule devant rien notre Philou ! Plus c'est énorme plus il pense que cela va passer !

dimanche 27 mai 2018

La course au désendettement... Filou, notre Philou !

Diapositive projetée par Philippe LEROY lors de sa réunion électorale: le maire ne présente l'évolution de la dette de la commune que sur les seules 4 dernières années :

Mais en élargissant la période observée aux années antérieures, on constate qu'il ne fait que rembourser la dette qu'il a lui-même creusée :

De plus, il "oublie" de rappeler que pour faciliter ce remboursement vertueux dont il s'attribue la paternité, il a taxé les Franquevillais.e.s de +700.000€ annuels en explosant la fiscalité locale depuis 2016 !

Décidément, c'est un sacré filou, notre Philou !

samedi 26 mai 2018

Bilan de 4 années de mandat...

de l'opposition au sein du Conseil municipal.


Nous atteignons les deux tiers du mandat communal, l'occasion de faire un bilan autour de points qui ont fait l'actualité des quatre premières années de notre mandature, ...ou qui au contraire ont été oubliés.

Notre implication dans la vie municipale : Depuis 4 ans, nous avons voté 89% des délibérations soumises par le Maire au vote du Conseil municipal. C'est la première chose à rappeler à ceux qui nous reprocheraient d'être "toujours contre": Pour les décisions utiles à la vie quotidienne des Franquevillaises et des Franquevillais, les élus de l'opposition sont présents et assument leurs responsabilités

Notre participation aux commissions municipales : Nous sommes toujours présents et participons à la réflexion sur les projets de la majorité en place - bien-sûr dans la mesure où l'avis de la commission compétente (urbanisme et travaux, animation, sport…) est sollicité. Et quand des projets nous apparaissent opportuns, nous les approuvons et nous les soutenons (création d'une résidence seniors, projet de la maison des associations par exemple).

La maison des associations : C'est un bon exemple de consensus au sein du Conseil Municipal pour un équipement utile aux Franquevillais. La commune a besoin de locaux pour les activités de ses associations. La médiathèque qu'avait annoncée l'équipe précédente n'a pas été réalisée. Le maire a proposé de construire une maison des associations à la place de l'ancienne mairie de Notre-Dame. Nous avons approuvé ce projet.


L'église Saint-Pierre : C'est l'exemple inverse de l'année 2017. Le maire s'est mis en tête de restaurer le clocher, la charpente et la toiture de l'édifice, pour une église qui n'est plus que rarement accessible et qui présente par ailleurs des altérations de structure préoccupantes comme des fissures traversantes des murs... Montant de cette toquade, pour l'instant: 250.000€ après 35.000€ d'études préalables... La défense du patrimoine a bon dos et notre drôle de paroissien se paie un lieu de culte d'été, au prix fort, sur le dos du contribuable.
Il faut savoir raison garder. Les bons sentiments ont aussi un coût! Une telle décision n'aurait pas dû être prise sans consulter les Franquevillais.

Le budget de la commune: Il fait l'objet d'une discussion chaque début d'année. A cette occasion, nous vérifions toutes les dépenses de la commune. Nous demandons les explications lors des conseils municipaux. Nos interventions, nos questions, sont consultables dans les PV du conseil ou sur ce blog. La menace d'une faillite de la commune régulièrement annoncée par le maire depuis quatre ans ne s'est jamais produite, au contraire le solde budgétaire des 4 derniers exercices était à chaque fois positif.

L'augmentation des impôts locaux de 2017: Notre position se voulait raisonnable : la baisse des dotation de l'État rendant légitime une sécurisation des ressources de la commune, nous étions favorables à une augmentation des impôts locaux de l'ordre de 200.000€. Le maire est resté sourd à toute discussion pour camper sur les 750.000€ annuels(1) qu'il a obtenu sans difficulté de ses co-listiers dociles. 

L'utopie de la ZAC du Val aux Daims : Dès son retour aux affaires, le maire a réactivé son rêve de bâtir un nouveau quartier dans la commune. Mais depuis 15 ans, les choses ont bien changé. Ce qui a été possible à Galilée(2) ne le sera plus au Val aux Daims. Le maire fait semblant d'y croire encore. Plus longtemps il persistera dans ses illusions, plus les conséquences seront dommageables pour la Commune.

Le rejet de la métropole, la défiance de la Tutelle : La création de la Métropole ROUEN NORMANDIE, il y a maintenant plus de 3 ans, a été vécue par le Maire comme une entrave à ses prérogatives de premier élu. La perte de certaines compétences l'a douloureusement marqué. Il a tenté un temps de prendre la tête d'une fronde des élus de droite contre la nouvelle collectivité. Par son opposition systématique et excessive au Président de la métropole, il a été lâché progressivement par les autres maires au point de se trouver isolé. La conséquence, c'est une marginalisation de FRANQUEVILLE SAINT-PIERRE au sein de la Métropole qui a trouvé une apogée ridicule en novembre 2017 avec la notification par la Préfète de l'état de CARENCE de la Commune, la seule commune de la Métropole, la seule de Seine-Maritime.

Le culte du secret tout particulièrement en matière foncière:  Chez notre maire, c'est une obsession maladive. OMERTA sur tout ce qui touche à la libération potentielle des terrains. Les éléments de langage se résument à "On n'a plus aucun terrain disponible en zone constructible à Franqueville"(5). Il cache toutes les informations qui lui parviennent même à ses adjoints et ne les distille que contraint et forcé au compte-goutte et au dernier moment, lorsque le Conseil doit voter sur une mutation. Nous reviendrons largement au cours de l'année 2018, sur le sujet à partir de faits précis.

La multiplication de procédures judiciaires aux frais de la Commune qui n'aboutissent à rien. C'est un autre indice de la déconnexion du maire d'avec la réalité d'aujourd'hui. 
Il a attaqué son prédécesseur, pour quels résultats? Aucun, sinon des frais d'avocats à régler par la Commune.
Il récidivera début 2016 en attaquant la Préfète qui a osé annuler la prorogation de sa ZAD. Il sera débouté au Tribunal Administratif. Persuadé de son bon droit, il fait appel de la décision devant le Conseil d'État... pour rapidement se désister sans autre explication. Et cela -toujours sans aucun résultat- nous a encore coûté fort cher! (3)

La suspicion vis-à-vis des associations : Dès le début du mandat, elles ont été pointées du doigt comme responsables de dérives et des difficultés financières de la Commune. Les responsables bénévoles devenus suspects ont été convoqués et sommés de s'expliquer. Pas tous cependant, certaines associations comme l'AFAM (4), bénéficient toujours de largesses étonnantes.
Une des conséquences de cette attitude, c'est une animation locale qui s'étiole mois après mois. Si certaines manifestations ont survécu comme le Salon du Polar ou le Festival Passerelle, nombre de Franquevillais déplorent des animations qui s'appauvrissent et se dessèchent au fil des ans. La patinoire réputée coûteuse a été supprimée et les Franquevillo'folies ont été stoppées. Mais même des manifestations peu coûteuses ont été annulées : feux de la Saint-Jean (4), retransmissions sportives conviviales. Avec ces suppressions, c'est la convivialité et le vivre ensemble qui se dissout. Et pour la 2ème année consécutive, malgré des rentrées financières conséquentes, FRANQUEVILLE a encore été privée d'illuminations de Noël.

Et la piscine ? Quand on interroge les Franquevillais, c'est la priorité qu'ils mettent en tête comme principal besoin pour bien vivre sur le plateau Est. C'était un engagement de campagne de Philippe Leroy, mais 4 ans plus tard on constate que la projet est plus enlisé que jamais.  
Il ne sert à rien de regretter ce qui n'a pas été fait quand cela aurait dû l'être. Aujourd'hui, la réalité c'est qu'aucune commune ne peut seule - et même à quelques unes - supporter un tel investissement. 
Depuis 2014, nous avons demandé au Président de la métropole de reprendre la compétence piscine. C'est à notre avis la seule façon de répondre à ce besoin. Et tant mieux si les opposants d'avant-hier, les hésitants d'hier, commencent à revoir leur position. Plus nous attendrons, plus ce sera difficile et de toutes façon, cela aura un prix.

Et la sécurité ? C'était aussi une promesse du candidat Philippe Leroy qui annonçait par exemple l'installation de caméras de vidéosurveillance. Aujourd'hui rien n'est engagé et c'est silence radio. Notre police municipale est distraite de ses missions et utilisée hors de ses compétences plus souvent qu'à son tour pour faire le facteur de la mairie. 
Plus récemment, des Franquevillais (quartier Galilée, Général Leclerc) volontaires pour s'organiser en "Voisins vigilants", selon un protocole validé par les pouvoirs publics et associant gendarmerie et élus locaux, ont demandé à être soutenus par la Commune dans leur démarche de protection citoyenne de voisinage. Philippe Leroy contacté et relancé depuis plusieurs mois, tergiverse et évite de se positionner. L'avis du Conseil Municipal n'a pas toujours pas été sollicité. 

(1) On rappelle que Philippe Leroy avait diminué de façon incompréhensible la pression fiscale communale de -125.000€ à son arrivée en 2013, pas très cohérent tout cela!
(2) Depuis la création de Galilée il y a 15 ans, les règlements d'urbanisme ont drastiquement évolué: Loi ALUR,  Loi sur l'Eau, Grenelle 2, contraintes de densité de consommation d'espaces naturels... 
(3) Pour cette procédure le Maire est allé chercher un avocat à RENNES! On se demande encore pourquoi. Cette foucade de notre premier édile a été facturée plus de 10.000€ à la Commune, pour rien. 
(4) L'AFAM perçoit une subvention annuelle de 50.000€ pour une école de musique qui compte 91 enfants de FRANQUEVILLE qui y apprennent la musique...
L'animation du feu de la Saint-Jean, à titre d'exemple, "coûtait" 5.000€ pour réunir plusieurs centaines de Franquevillais de toutes générations.
(5) C'est inexact comme le démontrent les 3 parcelles qui sont apparues au 2ème trimestre 2017.  

mardi 22 mai 2018

Carence en logements sociaux: Le double effet "Kiss-Cool"

Où en est-on en ce qui concerne la situation de carence notifiée par la Préfète en septembre 2017 ?

Réponse : Ça suit son cours... Lors du conseil municipal du 12 avril 2018, le maire a été obligé de faire voter le transfert de ses prérogatives de maire dans l'achat des terrains destinés à construire les logements sociaux qui manquent à FRANQUEVILLE SAINT-PIERRE à l'EPFN de Normandie.

 Çà s'appelle manger sa casquette !

Et comme si cela ne suffisait pas, il a été obligé d'inscrire dans les subventions 2018, 2 lignes de dotation à des bailleurs sociaux pour 50.000€ destinés à financer des travaux d'amélioration du logement social... Sinon, la somme  qui correspond à des pénalités aurait été totalement perdue pour la commune.



Ça s'appelle boire le calice jusqu'à la lie.

samedi 19 mai 2018

Rendre compte de l'utilisation des subventions humanitaires

Quand ils font des dons, les français apprécient qu'on les informe en retour de l'utilisation de leur contribution. Depuis l'affaire de l'ARC(*) dans les années 1990, c'est même devenu un réflexe pour les grandes associations comme le TELETHON par exemple de rendre des comptes sur l'utilisation des fonds reçus....
Conquis par le charme de l'entrepreneur népalais...

Il était donc impensable de ne pas tenir informé les Franquevillais.e.s de l'utilisation des cadeaux généreux faits par leur maire à la fondation ALAYA et à la société ALAYA Holidays...

Oh ! Ce n'est pas à la mairie que j'ai obtenu une quelconque information sur le sujet... Omerta encore et toujours. On refuse toujours de dire officiellement quel(s) passager(s), pour quelle(s) destination(s) et à quelles dates les billets d'avion payés par la commune ont été utilisés... 

Par contre, alors que le maire se tait, GOKARNA le manager de la société de trekking népalaise ALAYA Holidays, heureux bénéficiaire de nos subventions qui avait profité de son séjour en Europe pour placer ses circuits auprès des agences de voyage européenne ou canadienne, est moins discret: On trouve tout récemment sur les réseaux sociaux les photos (ci-dessous) mises en ligne par ses clients-touristes qui sont partis avec sa société en avril 2018. "Ma petite entreprise... connait pas la crise..." dit la chanson

"ANNAPURNA SUNRISE TREK" autrement dit "Randonnée pour observer le lever de soleil sur l'Annapurna" revient au minimum à 5.000 USD par participant... Une autre date est déjà prévue en 2018 au programme de l'agence.
Mais notre maire continue à croire à affirmer qu'en remboursant le billet d'avion de GOKARNA, il a voulu faire un geste en faveur des victimes du tremblement de terre d'avril 2015. 
(*) Association de Recherche contre le Cancer, dont le Président J. CROZEMARIE habita un temps à Franqueville. 

mardi 15 mai 2018

Mais saperlipopette ! Comment donc font nos voisins ?

Si la réunion qu'organise ce soir la majorité municipale pour faire le bilan de ses quatre années à la tête de la commune avait fait la place à une expression contradictoire de l'opposition, c'est sans doute cette question toute simple que j'aurais posée à Philippe Leroy.

Car la réflexion que nous entendons le plus souvent est la suivante: "Mais que devient FRANQUEVILLE-SAINT-PIERRE ? Pourquoi cet immobilisme, pourquoi tourner le dos à nos voisins et à la Métropole ? Pourquoi nous endormir et prendre tant de retard dans notre développement ?"
Par exemple à BOOS tout le centre du village a été reconfiguré autour d'une nouvelle salle communale et une école flambant neuve est sortie de terre; au MESNIL-ESNARD plusieurs chantiers ont vu le jour, et il en est de même à BONSECOURS ou à La NEUVILLE-CHANT-D'OISEL. 
Tandis qu'à FRANQUEVILLE-SAINT-PIERRE dans le même temps, en terme d'équipements, on a installé de nouveaux préfabriqués modulables en lieu et place des anciens (c'est bien), on a restauré pour un coût exorbitant le clocher de la deuxième église de la commune (pas franchement une priorité) et on va détruire l'ancienne mairie (qui servait aux associations) pour construire à sa place la nouvelle... Maison des Associations. Y-a pas photo !

Mais ce qui est le plus étonnant, c'est que les communes voisines réussissent à se développer sans augmenter la pression fiscale sur leur population
Tandis que chez nous, l'équipe LEROY revenue aux commandes, après avoir crié à la faillite alors que les 3 premiers exercices budgétaires étaient excédentaires(!) a décidé d'exploser nos impôts locaux dans des proportions observées nulle part ailleurs en Seine-Maritime. A FRANQUEVILLE, cela représente + 750.000€ par an, excusez du peu !

On peut nous servir les explications les plus alambiquées sur la dette, la faute des prédécesseurs, la baisse de la dotation de l'Etat, l’iniquité du transfert de charges avec la Métropole, l'absence de terrain disponible obligeant de recourir à des projets d'un autre temps où l'on consommerait de nouvelles terres agricoles sans se soucier des conséquences... les faits sont têtus et l'équipe actuelle ne peut plus les camoufler: Nos voisins font plus avec moins d'argent, tandis qu'à FRANQUEVILLE on réussit à faire moins avec plus de pression fiscale locale !

A la différence des courtisans grégaires et déférents du célèbre conte "LES HABITS NEUFS DE L'EMPEREUR", les Franquevillaises et les Franquevillais, lourdement mis à contribution depuis 2 ans et pleins de bon sens, sont de plus en plus nombreux à réagir comme le jeune héros d'ANDERSEN qui, observant la réalité en face, s'écriait : « Mais, le roi est tout nu ! »

Rectification: A FRANQUEVILLE on est en république, il s'écrierait plutôt:  " Mais, LEROY est tout nu ! "

lundi 14 mai 2018

Expression de la minorité municipale dans le prochain bulletin FRANQUEVILLE.COM

L'expression de l'opposition dans le bulletin municipal FRANQUEVILLE SAINT-PIERRE.com est très encadrée. Nous avons droit à 19 lignes et nous devons transmettre notre texte 5 semaines avant la date prévue de parution de la brochure.

S'agissant du prochain bulletin dont la diffusion était prévue pour demain 15 mai 2018 dans les boîtes aux lettres franquevillaises, nous avons dû transmettre notre texte dès le 15 avril 2018.

Ci-dessous, en avant-première, le texte que vous retrouverez - sans doute bientôt ? -dans le FRANQUEVILLE SAINT-PIERRE.com n°11...

La piscine, c’est pour quand ? 

Déjà 4 ans que le Maire a repris les commandes de la Commune en jurant que ce serait sa priorité. Mais les Franquevillais restent comme Sœur-Anne : Ils ne voient rien venir, ni même frémir. Faisons le point :

7 communes du plateau-Est derrière les maires de BELBEUF et FRANQUEVILLE SAINT-PIERRE ont choisi un projet inter-communal. BONSECOURS boude toujours, mais AMFREVILLE La Mi-VOIE a rejoint le « clan des 7 » en janvier 2018. La Métropole se dit prête à mettre 20% du coût de l’équipement, c’est bien. Mais alors, qu’est-ce qu’on attend ?

Ensuite, on nous a dit: il faudra être sûr de pouvoir bénéficier de la subvention du FAGIP (Fonds d'Aide pour les Grands investissements Piscine), qui normalement ne peut être attribuée qu’à une commune isolée (DEVILLE, MALAUNAY déjà équipées ont sauté sur l’opportunité pour se reconstruire des équipements neufs)...

Maintenant, on met en avant la nécessité préalable de se protéger par une « assistance en conseil juridique et fiscal » que Philippe LEROY est allé chercher à LYON (Cabinet CMS LEFEBVRE) et dont il a avancé les frais, royal. 

Mais au fait, se protéger contre qui ? Contre un Maire qui déciderait à l’approche des municipales chez lui de quitter le navire ? On n'ose pas l'imaginer...


Pour notre part, rappelons–le, nous avons voté toutes les résolutions « piscine » présentées par la majorité, pour ne pas retarder le projet exigé par les Franquevillais... Et ce, même si nous pensons que la sagesse aurait été de transférer la compétence piscine à la Métropole, pour accélérer le dossier, mutualiser les coûts sans être otage des querelles de clochers.


Vous l'aurez compris, au terme de 4 années de palabres et de conciliabules entre nos maires sur un dossier classé "TOP SECRET" qui est leur chasse gardée, on n'a pas encore abordé le concret alors qu'on va entrer en période pré-électorale dans chaque commune. Autant dire qu'on n'est pas prêt de plonger dans le bassin !

vendredi 11 mai 2018

ZAC du Val aux Daims: Rappelez-vous...

J'écrivais il y a 2 ans et demi, en octobre 2015:

Pour l'aménageur quel est l'enjeu financier de ce projet ?
Lors du Conseil municipal du 17 septembre 2015 qui avait approuvé (par 24 voix contre 5) le traité de concession de la ZAC à la société NEXITY, établi pour une durée de 20 ans, on avait eu la confirmation des éléments financiers suivants:

Le montant prévisionnel de l'opération serait de 16 millions d'euros intégrant la rémunération du concessionnaire de 3,5 millions d'euros. Mais on était alors sur la base de la construction de 400 logements et non de 500 logements comme c'est envisagé aujourd'hui.

Et pour la commune, quel bénéfice en attendre ?
On apprenait que la commune récupérerait 2,3 millions d'euros sur l'ensemble de l'opération si elle arrivait à son terme "au titre des équipements à réaliser ou à renforcer par la Commune"; le maire a déclaré qu'il flécherait ces investissements sur la réhabilitation de la halle des sports.
Toujours dans le procès-verbal du conseil municipal du 17 septembre 2015, les premières étapes de la participation de l'aménageur sont détaillées comme suit par le maire:
+144.000€ en 2017, 
+204.000€ en 2018, 
+180.000€ en 2019 et 
+  72.000€ en 2020.
Monsieur le maire ajoutait, sous forme d'humour?,  qu'une "clause de retour à meilleure fortune" prévue à l'article 29 du traité de concession, rendrait la commune bénéficiaire des excédents éventuels de l'opération...
Pour conclure, le maire insistait sur le fait que "cette opération ne présentait aucun risque financier pour la Commune".


Et depuis un an, quoi de neuf ?

Bien sûr, NEXITY n'a payé aucune participation en 2017 et ne le fera pas plus en 2018. Mais ça, on s'en doutait... Pour l'aménageur, c'est TINTIN !

Été 2017: Philippe LEROY fanfaronnait encore: J'ai demandé à la Préfète d'ouvrir une procédure de Déclaration d'Utilité Publique... Je n'ai plus aucun terrain disponible pour produire du logement social... Avec ma ZAC, je réponds à toutes les exigences de l'Etat. Perdu: la Préfète n'a pas cédé.

Automne 2017: Humiliation suprême, la Préfète notifie au maire que la commune est placée en situation de carence: il perd ses dernières prérogatives d'urbanisme. Les emmerdements volant en escadrille, il apprend que 2 puis 3 terrains importants se libèrent à FRANQUEVILLE SAINT-PIERRE qui vont lui permettre de signer (l'obliger à signer ?) un Contrat de Mixité Sociale avec l'Etat sans avoir besoin de l'appoint de sa ZAC à 500 logements. Pour lui, c'est boire le calice jusqu'à la lie.

Début 2018: Les responsables normands de NEXITY ont même boudé les vœux du maire. S'il y avait eût une piscine sur la commune, il aurait été tenté d'aller s'y noyer. 

mardi 8 mai 2018

Tout Népalais (*), que fait la vache! (proverbe normand)

(*) Chacun aura traduit: "Tout n'est pas lait, que fait la vache"...

Mais pour Philippe LEROY le proverbe aurait pu être aussi "Quand on aime, on ne compte pas." 


Le 31 décembre 2017, Philippe LEROY avait signé un premier chèque de 1.800€ à Martine BREUILLAUD, contribution qui devait couvrir la moitié de ses transports… aériens.

En 2018, toujours sur le budget de la commune, il complètera son premier geste par une subvention de 850€ qu'il va inscrire d'abord au bénéfice de Martine BREUILLAUD, puis il annoncera en conseil municipal qu'en fait le virement sera établi à l'ordre de la fondation ALAYA, subvention destinée à couvrir la deuxième moitié des billets d'avion pour le retour. 

Retour à Katmandou ? Retour à Montréal ? On n'a toujours aucune indication ni sur les trajets, ni sur les dates… Pour cela, Philippe Leroy n'est pas très regardant.

On l'a pourtant connu plus curieux, notre Philippe !

lundi 7 mai 2018

Risque inondations : Accepter de regarder la réalité en face

Un témoignage très instructif et significatif dans la livraison du 3 mai 2018 de Paris Normandie. En janvier dernier, la commune de Saint-Léger-du-Bourg-Denis, était une nouvelle fois reconnue en état de catastrophe naturelle à la suite d'inondations dues aux intempéries violentes de l'hiver.

Il ne s'agissait pas cette fois-ci de coulée de boue dans la ravine du Val aux Daims, mais d'un débordement explosif de l'aubette consécutive aux pluies torrentielles dans son bassin d'amont. Pour autant, la sensibilité des habitants de cette commune située au piémont du plateau-Est a été aussitôt exacerbée. Comment aurions-nous réagit à leur place, sans doute de la même façon.


Les collectivités font ce qu'elles peuvent pour limiter et prévenir les conséquences de phénomènes météorologiques aléatoires et par définition incontrôlables. La réglementation avec la Loi sur l'Eau, les prescriptions du SAGE Cailly-Robec-Aubette, pourtant contraignantes ne rassurent pas la population. Cette dernière exige l'application d'un principe de précaution qui contraint les élus et l'État dans leurs décisions.

Aujourd'hui il faut regarder les choses en face. Personne ne prendra la responsabilité d'autoriser des travaux et constructions qui auraient pour conséquence d'imperméabiliser un peu plus les sols au-dessus des zones déjà sinistrées et par là de majorer le risque pour les populations.

Pour ce qui concerne notre commune, Il est devenu évident pour tout observateur de bonne foi, qu'aucune autorisation d'urbaniser le secteur "La Lorie -Les Parquets" qui avait été pressenti pour implanter le projet de nouveau quartier du Val aux Daims ne sera vraisemblablement jamais accordée.  

Il n'est pire aveugle qui ne veut voir...