vendredi 22 février 2019

Combien restera-t-il à rembourser pour le prochain mandat?

Oups ! J'avais oublié la deuxième partie de la question de notre lecteur...

Réponse:  Au 1er janvier 2020, la prochaine équipe municipale aura encore à rembourser plus d'un million d'euros (1.261.000€ très exactement), pour que l’hôtel de ville soit enfin totalement payé.
Avec un brin d'humour noir, on pourrait ajouter qu'elle pourra alors se consacrer aux réparations et à l'entretien d'un édifice qui vieillit très vite et nécessite déjà des réparations de structure...

mercredi 20 février 2019

On paie encore pour l’hôtel de ville

Question posée sur le blog: Le maire a indiqué à l'occasion de sa réunion électorale que l'augmentation des impôts de 2016 avait été rendue obligatoire par le remboursement de la dette de la commune. 
A-t-on fini de payer l’hôtel de ville aujourd'hui ? Sinon combien reste-t-il à régler?
Réponse:
> Non, nous n'avons pas encore fini de payer l’hôtel de ville. Nous en avons encore pour 7 années,
> Au 1er janvier 2019, le capital restant dû est de 1.615.385€,
> Précisément, sur l'annuité 2019 de 292.446€, nous rembourserons 230.769€ de capital et 61.677€ d'intérêts...

mardi 19 février 2019

Le credo de Pascal BEAUDOUIN: Sus aux dettes ! (*)

(*) il faudrait avoir l'esprit mal tourné pour voir là une contrepèterie.

"La dette de la commune, c'est moi qui fait l'effort de la réduire!" proclame notre grand argentier. Elle était de 6,1 millions d'euros en 2014, elle n'est plus que de 3,8 millions d'euros aujourd'hui. Cette préoccupation honore notre adjoint aux finances et nous saluerons sa détermination à la poursuivre jusqu'au terme du mandat. La dette de la commune aura alors été ramenée à 3,2 millions d'euros.


Qu'on nous permette cependant de rappeler que l'endettement, c'est Philippe LEROY qui l'a creusé en 2005 avec l'érection de son hôtel de ville majestueux !

En 2003, l'endettement de la commune était de 3 millions d'euros, il l'avait laissé à 6,2 millions d'euros en 2008. Il continue donc à rembourser aujourd'hui ce qu'il a dépensé hier... Et pour ce faire, il a augmenté dans les proportions que l'on sait les impôts des Franquevillais.e.s en 2016 !

Cerise sur le gâteau, quand on se penche sur l'annuité (capital + intérêts) des emprunts que nous avons remboursé au cours de l'année 2018, 51% de la somme correspond encore au remboursement d' emprunts "LEROY" et 49% à des emprunts contractés sous l'ère "HUSSON". 

L'aurez-vous remarqué? 

Notre super-adjoint aux finances a publié dans le bulletin municipal distribué le 9 février dans nos boîtes aux lettres un graphique illustrant un désendettement exemplaire de la commune: Curieusement, notre grand argentier ne débute sa démonstration qu'à partir de 2008 (date des élections perdues par la municipalité LEROY)
C'est maladroitement vouloir passer sous silence que l'endettement de la commune avait été créé par celui-là même qui avait logiquement été sanctionné par les électeurs. 
Le graphique ci-dessus démarre en 2002... et démontre que la "vertu" du désendettement actuel n'est en fait que la correction nécessaire d'une "folie des grandeurs" que ses promoteurs veulent essayer de faire oublier 20 ans après...

Ensuite, pour ma part, à l'autre extrémité de la courbe ci-dessus, je m'en suis tenu aux résultats fin 2018. Notre super-argentier prolonge la sienne jusqu'en 2020 de façon à ce que la tendance soit plus impressionnante à l’œil. On espère que ce sera bien le cas... Soyons vigilant, d'autant que les élections municipales de 2020 approchant, la municipalité va annoncer un revirement complet de sa politique fiscale...

samedi 16 février 2019

Karaoké : Combien pour ce bain dans la piscine...

"Combien pour ce chien dans la vitrine..."
En exclusivité pour les lecteurs du blog, la chanson de Line RENAUD qui accompagnera la pose de la première pierre du futur centre aquatique du plateau-Est, en cliquant ci dessous:

Avec les paroles actualisées, naturellement:

Combien pour ce bain dans la piscine
Ce joli p'tit bain qu'on attend
Combien pour ce bain dans la piscine 
Qu'on attend d'puis plus d'dix ans.

Je vais m'en aller de la mairi -e,
En laissant tout seuls mes amis,
A eux le plaisir de fair' payer
Le prix du bain aux Franqu'villais!

jeudi 14 février 2019

Conseil municipal : "Fake-news" autour de l'école

C'est une des préoccupations que notre maire rappelle chaque fois qu'il en a l'occasion: Tout faire pour garder un nombre important d'élèves dans nos écoles maternelles et élémentaire. Comment ne pas être d'accord avec lui ! 

Cela avait été un problème de son précédent mandat, qu'il avait commencé avec 560 élèves en 2003 et terminé à 517 élèves en 2008 (une classe fermée en 2009). Tandis que son successeur avait vu les effectifs scolaires franquevillais remonter à 540 élèves en 2013 (et une classe créée en 2012). Là-dessus il est discret.

Tel l'oiseau de mauvais augure, chaque fois qu'il en a l'occasion, il revient régulièrement agiter le spectre de la chute de la natalité, de la fermeture des classes et du vieillissement de la population de la commune. 

Ce fut encore le cas jeudi 7 février 2019 lors du conseil municipal à propos des derniers résultats du recensement... Avec une voix solennelle mais lugubre, il annonça que pour la première fois depuis des années,  FRANQUEVILLE SAINT-PIERRE avait perdu des âmes, passant de 6369 à 6347 habitants... Pour confesser (dans sa chapelle Saint-Pierre bien sûr) tout aussitôt qu'il ne s'agissait qu'il ne s'agissait pas de chiffres réels mais d'une estimation, mais que...

Rassurons les Franquevillais, c'est une "Fake news", car l'effectif dans nos écoles maternelles et primaire était de 540 élèves en 2014, 539 élèves en 2015, 552 élèves en 2016, 543 élèves en 2017 et 544 élèves en 2018... L'effectif dans nos écoles est donc tout à fait stableC'est terrible la désinformation!

lundi 11 février 2019

Sur le site de la commune : Le portail NEXITY a été fermé

Indice que le projet de ZAC du Val aux Daims a du plomb dans l'aile: Le blog du promoteur NEXITY qui apparaissait en bandeau sur le site de la commune a été supprimé de la page d'accueil.

Il n'est même plus accessible depuis les onglets d'accès interne. C'est compréhensible, il n'y passait plus rien de nouveau depuis 2016... Par contre, si vous essayez de le retrouver en faisant une recherche sur Google, comme l'indique l'annonce automatique d'inaccessibilité, vous retombez devinez où? Sur mon blog d'information technique sur le projet du val aux Daims ! Comme quoi "la toile" est vraiment un réseau.
https://franquevillevalauxdaims.blogspot.com

samedi 9 février 2019

Le YOYO franquevillais des taxes foncières: Vertigineux !

Lors de sa réunion électorale du 15 mai 2018, Philippe LEROY avait fait projeter de nombreux graphiques, plus parlants qu'un long discours disait-il. Mais il y a une information que notre expert en économie communale n'avait pas osé illustrer: C'était le taux de prélèvement de la Taxe Foncière ! 

Sous son règne, il l'avait d'abord imprudemment réduite (privant la commune de 120.000€ de recettes annuelles), pour la faire exploser moins de 2 années plus tard dans une proportion inouïe, inédite dans aucune autre commune du département (Mais là Bingo! Il récupérait 700.000€ par an).

Promoteur de la théorie économique de "la finance élastique", fustigeant régulièrement l'iniquité du grand Satan métropolitain et tout aussi régulièrement la responsabilité de son prédécesseur, en matière de fiscalité locale il engageait la commune dans une politique du yo-yo qui n'a été adoptée par aucune des communes voisines.

Toutes les communes autour de nous ont été comme nous confrontées à la réduction des dotations de l'Etat, toutes ont dû s'adapter à la nouvelle répartition des responsabilités avec la Métropole, mais toutes les autres communes l'ont fait dans la sérénité, sans toucher à la pression fiscale locale sur leurs administrés.




Mais derrière ce choix de l'équipe municipale, la baisse incongrue en 2014 puis la remontée brutale du Yo-Yo - la "bosse de la courbe" correspondant à l'explosion du taux de taxe foncière des années 2016 à 2018 - a rapporté à la commune un coquet bonus annuel de 700.000€ qui a permis au maire, certes d'engager des rénovations, mais aussi d'en dépenser immédiatement une partie significative pour des dépenses beaucoup moins indispensables mais qui lui tenaient personnellement à cœur, et d'abord la reconstruction à l'identique de son clocher de Saint-Pierre. La docilité de ses co-listiers pour le suivre sur des travaux qu'il n'avait pas soumis à l'avis de la population, ainsi que pour lever les impôts qui les ont rendu possibles, fut étonnante. Philippe LEROY en fut lui même surpris. Deux remarques:

1/ Cette augmentation de la taxe foncière a coûté à chaque famille franquevillaise propriétaire de son logement en moyenne +450€ d'impôts locaux depuis trois ans ! 

2/ En 3 ans, Philippe LEROY a déjà levé 2,2 millions d'euros de recettes supplémentaires pour la Commune, soit autant que la somme qu'il espérait tirer d'une hypothétique collaboration étalée sur 18 ans avec le promoteur NEXITY pour compléter l'équipement de la commune en défigurant la zone naturelle du Val aux Daims. Il a donc récupéré beaucoup plus vite qu'il ne l'espérait l'argent qui lui était nécessaire pour reprendre sans attendre sa frénésie de bâtisseur. Sacré Philippe !

samedi 2 février 2019

le coût réel actuel des travaux : La maison des associations

Sur le site internet de la Commune, le coût de la Maison des Associations est affiché à 1.000.000€ HT soit 1.200.000€ TTC si on parle comme tous les Franquevillais.e.s qui vivent dans la vraie vie et payent leurs impôts locaux. Le niveau des subventions attendues n'est pas précisé, mais cela peut se comprendre...

Lors du Débat d'Orientation Budgétaire (DOB) 2018, l'adjoint aux finances avait évoqué un coût final de l'ordre de 1.450.000 €...

Il s'agit d'un projet que notre groupe à voté avec la majorité municipale en début de mandat.

En consultant les documents de la comptabilité communale, on décompte jusqu'à aujourd'hui : 

Côté dépenses:
2016: Grand Livre - total dépenses:                               18.626€
2017: Grand Livre - total dépenses:                               50.283€
2018: Grand Livre - total dépenses:                             516.473 €
     
Côté subventions:
Au 31 décembre 2018, la Commune avait perçu 35.200 €  de subventions.

Au 31 décembre 2018, le coût de ce chantier pour la Commune s'élevait à 550.182 €.

vendredi 1 février 2019

Coût actuel des travaux : La rénovation de l'espace Bourvil

Contrairement aux autres chantiers réalisés en 2018, l'équipe municipale n'avait donné que très peu de renseignements sur le coût prévisionnel de la rénovation du Centre d'Action Culturelle Bourvil durant l'été. Aucune indication sur le site Internet de la commune, juste une allusion dans l'éditorial du maire dans le bulletin municipal du mois de mai 2018.

Il faut reconnaître que notre salle communale avait bien besoin d'un coup de jeune et même plus, depuis près de 30 ans qu'elle abrite nombre de spectacles et d'activités de la vie locale. L'obligation de mise aux normes d'accessibilité représentait une opportunité pour remettre à niveau cet équipement. La super-cagnotte de l'explosion des taxes locales en a fourni les moyens. Mais au moins, à la différence de la réfection du clocher de Saint-Pierre au bénéfice de quelques uns, voilà une utilisation de l'augmentation des impôts locaux qui profitera à tous. 

Il s'agit d'un projet que notre groupe avait voté avec la majorité municipale en début de mandat.

Lors du débat d'orientation budgétaire 2018, la seule indication donnée par l'adjoint aux finances évaluait le coût des travaux autour d'un million d'euros. Le niveau des subventions attendues n’était pas précisé...

En consultant le Grand Livre de la comptabilité communale à l'issue de l'année 2018, on fait le constat suivant au 31 décembre 2018 : 

Côté dépenses:
2018: Grand Livre - total des dépenses :    1.376.496 €

Côté recettes:
Les subventions versées à la commune s'élevaient à  187.241 €.

Au 31 décembre 2018, le coût pour la commune de la remise à neuf et de l'amélioration du Centre d'Action culturelle Bourvil s’élève donc à la somme de 1.189.496 €.

Certes, il s'agit d'une somme importante, qui doit cependant être appréciée en prenant en compte l'augmentation de la capacité et de la modularité de la salle de spectacle, le développement et l'aménagement de la bibliothèque, les travaux d'économie d'énergie mis en oeuvre et surtout l'age (près de 30 ans) de l'équipement ainsi rajeuni ! Ah! Si tous les autres bâtiments communaux pouvaient avoir la même longévité qualitative...