samedi 9 février 2019

Le YOYO franquevillais des taxes foncières: Vertigineux !

Lors de sa réunion électorale du 15 mai 2018, Philippe LEROY avait fait projeter de nombreux graphiques, plus parlants qu'un long discours disait-il. Mais il y a une information que notre expert en économie communale n'avait pas osé illustrer: C'était le taux de prélèvement de la Taxe Foncière ! 

Sous son règne, il l'avait d'abord imprudemment réduite (privant la commune de 120.000€ de recettes annuelles), pour la faire exploser moins de 2 années plus tard dans une proportion inouïe, inédite dans aucune autre commune du département (Mais là Bingo! Il récupérait 700.000€ par an).

Promoteur de la théorie économique de "la finance élastique", fustigeant régulièrement l'iniquité du grand Satan métropolitain et tout aussi régulièrement la responsabilité de son prédécesseur, en matière de fiscalité locale il engageait la commune dans une politique du yo-yo qui n'a été adoptée par aucune des communes voisines.

Toutes les communes autour de nous ont été comme nous confrontées à la réduction des dotations de l'Etat, toutes ont dû s'adapter à la nouvelle répartition des responsabilités avec la Métropole, mais toutes les autres communes l'ont fait dans la sérénité, sans toucher à la pression fiscale locale sur leurs administrés.




Mais derrière ce choix de l'équipe municipale, la baisse incongrue en 2014 puis la remontée brutale du Yo-Yo - la "bosse de la courbe" correspondant à l'explosion du taux de taxe foncière des années 2016 à 2018 - a rapporté à la commune un coquet bonus annuel de 700.000€ qui a permis au maire, certes d'engager des rénovations, mais aussi d'en dépenser immédiatement une partie significative pour des dépenses beaucoup moins indispensables mais qui lui tenaient personnellement à cœur, et d'abord la reconstruction à l'identique de son clocher de Saint-Pierre. La docilité de ses co-listiers pour le suivre sur des travaux qu'il n'avait pas soumis à l'avis de la population, ainsi que pour lever les impôts qui les ont rendu possibles, fut étonnante. Philippe LEROY en fut lui même surpris. Deux remarques:

1/ Cette augmentation de la taxe foncière a coûté à chaque famille franquevillaise propriétaire de son logement en moyenne +450€ d'impôts locaux depuis trois ans ! 

2/ En 3 ans, Philippe LEROY a déjà levé 2,2 millions d'euros de recettes supplémentaires pour la Commune, soit autant que la somme qu'il espérait tirer d'une hypothétique collaboration étalée sur 18 ans avec le promoteur NEXITY pour compléter l'équipement de la commune en défigurant la zone naturelle du Val aux Daims. Il a donc récupéré beaucoup plus vite qu'il ne l'espérait l'argent qui lui était nécessaire pour reprendre sans attendre sa frénésie de bâtisseur. Sacré Philippe !

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