vendredi 28 septembre 2018

Conseil municipal du 13 septembre : Prime à l'entourloupe!

Comme dans tous les communes du plateau Est en cette période de rentrée, le conseil municipal de FRANQUEVILLE SAINT-PIERRE du 13 septembre 2018 a été consacré principalement à l'intégration dans l'EICAPER. La décision a été votée à l'unanimité. Rien d'étonnant à cela, le dossier "piscine" n'a que trop tardé...

Mais les hommes restent les hommes : Il eut été étonnant que notre premier édile ne résiste à l'envie de se singulariser par rapport à ses homologues.

Avec un air entendu de conspirateur, comme en confidence, il évoqua une "entourloupe", un bon tour qu'ils allaient jouer à la Métropole. La loi ne permet pas à une Métropole de verser une subvention à un syndicat... Qu'à cela ne tienne, son super-cabinet conseil lyonnais a trouvé la parade : On crée l'Entente Intercommunale du Centre Aquatique du Plateau Est de Rouen (EICAPER ou RAPIÉCÉ) le temps de toucher la subvention de 2 millions d'euros et aussitôt l'argent touché on se transforme en syndicat comme le carrosse de Cendrillon se transforme en citrouille passé minuit. C'est que c'est un malin notre Filou... 
il nous rejoue le film "Prends l'oseille et tire-toi"...

Et après? Rien de plus simple... L'Entente sera changée en syndicat intercommunal "...qui permettra de fiscaliser sur une colonne propre sans grever les communes...". Vous avez compris? Moi pas, sauf qu'on va payer.  

Par contre, ce qui m'interpelle c'est que Frédéric Sanchez, le Président de la Métropole ne semble pas redouter l'entourloupe de notre Filou. Bien au contraire, il semble tout à fait prêt à s’acquitter sans délai de la contribution métropolitaine, fut-elle de 2 millions d'euros -il est vrai que ça pique-. Il semble même pressé de le faire, dès lors qu'ainsi il libèrera la Métropole de toute obligation ou responsabilité future dans l'apprentissage de la natation et l'accès aux sports aquatiques de la population du plateau-Est. Il affiche le sourire d'une générosité pour solde de tous comptes. Il est évident que nos 8 maires "Pères fondateurs" trouveront porte close dans l'hypothèse -que personne ne souhaite- où le montage acrobatique mis en place venait à se gripper.

Espérons que nous aurons pas à illustrer l'adage "Tel est pris qui croyait prendre". En tout cas, en conclusion Philippe LEROY a été beaucoup plus compréhensible: "...Je ne serai plus maire à ce moment là !"

mercredi 26 septembre 2018

Atelier ALAYA : Information complémentaire... et finale.

Je suis retourné hier sur le site de la Chambre de Commerce de l'EURE. 

J'y ai découvert que la société "Atelier ALAYA" avait été fermée par sa responsable en date du 9 mai 2018, soit 1 mois après que j'eus attiré l'attention sur la petite entreprise, 15 jours après que la responsable eut déposé plainte contre moi...

"Étonnant, Non?" Comme disait le regretté Pierre DESPROGES...

24 juillet 2018: Mon audition à la gendarmerie de BOOS

La première question que je me posa l'OPJ après que j'eus décliné mon identité fut de savoir si j'étais toujours conseiller municipal de FRANQUEVILLE-SAINT-PIERRE. Je répondis par l'affirmative.
Il m'informa ensuite que j'étais convoqué dans le cadre de l'instruction d'une plainte qui avait été déposée contre moi le 23 avril 2018 par la responsable de la police municipale de FRANQUEVILLE-SAINT-PIERRE.
La plaignante me reprochait d'avoir divulgué sur mon blog l'adresse de son domicile. J'indiquai à l'OPJ que je n'avais publié aucune donnée privée, mais illustré un article relatif aux dépenses de la commune par une facture dont la domiciliation de la société correspondait, sans que je le susse, à l'adresse personnelle de sa gestionnaire.

Oubli de précision ou mensonge par omission ?
Je précisai à l'OPJ que le mari de cette dernière m'avait contacté le lendemain 24 avril 2018 pour m'informer de cette confusion des deux adresses, à la suite de quoi j'avais immédiatement accédé à sa demande de retirer le billet incriminé (voir article précédent). L'OPJ m'informa que le mari avait confirmé ce contact téléphonique et le retrait de l'article qui s'en était suivi, mais sans lui préciser pourquoi l'adresse familiale avait pu apparaître sur le blog, non comme la divulgation d'une adresse privée mais dans le cadre d'une illustration d'un document de comptabilité publique

L'OPJ reformula alors les questions qu'il avait préparées afin qu'apparaisse précisément le contexte de cette publication, cette fois-ci en levant toute ambiguïté sur l'intention. Des questions subsidiaires relatives à d'éventuels griefs personnels que j'aurais pu avoir contre la policière qu'il avait préparées tombèrent d'elles-mêmes... Elles furent synthétisées en une seule : Avez-vous des reproches contre cette personne ? Je répondis par la négative en précisant que je ne m'intéressais qu'à l'utilisation et l'opportunité des dépenses de la Commune. La déposition que je signai finalement se réduisit à moins d'une page et demie, infirmant l'hypothèse d'une infraction constituée

L'audition aura tout de même duré près de trois quarts d'heure au cours desquels plusieurs points furent plus clairs pour moi :

✔ L'OPJ connaissait très bien le contenu de mon blog: Les péripéties de l'affaire ALAYA certes, mais aussi l'objet principal du blog à savoir l'actualité municipale dans tous ses aspects. 
✔ J'ai compris qu'il avait par ailleurs auditionné plusieurs personnes.
✔ Lorsque l'OPJ a compris ce qui lui avait été caché(*), à savoir que je n'avais pas publié intentionnellement une adresse personnelle mais mis en ligne une copie de facture, l'OPJ a semblé surpris sans toutefois faire de commentaires. Il a consigné avec précision que j'avais publié un document de comptabilité communale.
✔ L'OPJ m'a confirmé que la plainte déposée contre moi le 23 avril 2018 avait bien été maintenue par la plaignante après que j'eus retiré de mon blog 2 jours plus tard le billet qui la contrariait(**).
✔ Je me suis aussi étonné du délai de 3 mois entre le dépôt de la plainte et le jour de mon audition. J'ai alors appris que les services du Procureur avaient relancé courant juillet la gendarmerie de BOOS pour que soit procédé à cette audition, et en obtenir le compte-rendu avant que le magistrat statue sur la qualification ou non d'une infraction et décide de la suite qu'il donnerait à la plainte déposée trois mois plus tôt. 
✔ Au cours de la discussion, l'OPJ me posa une question curieuse: Pensez-vous que quelqu'un soit intervenu auprès de La plaignante en cette affaire ? Interloqué, je ne pus que lui répondre que je n'en avais aucune idée....

Comme je l'ai détaillé dans un article précédent en matière de procédure d'instruction d'un dépôt de plainte, si le Procureur de la République décide au final de classer l'affaire, la "cible" de la plainte n'en est pas informée… Car c'est comme s'il ne s'est rien passé. Alors, plus le temps passe et plus j'ai des raisons de penser que c'est ce qu'il a dû faire… 
Je suis aujourd'hui à plus de 2 mois de mon audition par la gendarmerie, sans nouvelles du ministère public et (encore) libre de mes mouvements…
(à suivre, peut-être...)

(*) Et pour cause: Quand il est allé consulter le blog, l'article incriminé avait déjà été retiré...
(**)La précision est importante car le Procureur de la République aurait pu décider à sa seule initiative de maintenir la plainte contre moi, même dans l'hypothèse où le plaignant avait retiré sa plainte, s'agissant d'une personne contribuant au maintien de l'ordre public…). 

mardi 25 septembre 2018

Dans la famille ALAYA, l'atelier qui fit débat... 48 h chrono!

Il y a 5 mois, le 25 avril 2018, j'étais en route vers Cherbourg pour un déplacement de quelques jours... 
Sur le coup de midi je reçu un appel téléphonique émanant du mari de la responsable de la police municipale de FRANQUEVILLE-SAINT-PIERRE. Il me reprocha d'avoir publié 2 jours plus tôt sur mon blog l'adresse de son domicile familial et il s’inquiétait pour la tranquillité et la sécurité de leurs enfants (son épouse et lui travaillent comme policiers municipaux et peuvent bénéficier de dispositions de protection particulières légitimes pour des agents des forces de l'ordre au sens large). Je lui fis part de ma surprise et m'étonnai en lui indiquant qu'il n'était pas dans mes habitudes de rendre publiques des données personnelles privées, ce que je savais être contraire à la Loi.

Je compris rapidement qu'il faisait allusion à La publication sur mon blog le 23 avril 2018, d'une facture établie par la société "ATELIER ALAYA" que son épouse (qui en était la gestionnaire) avait fait régler par la commune de FRANQUEVILLE-SAINT-PIERRE. Sur cette facture apparaissait l'adresse de la  société ainsi que le N° d'inscription au Registre du Commerce de L'EURE, données obligatoires et publiques accessibles à tout un chacun sur les sites officiels nationaux. Je compris alors que la société commerciale de son épouse avait été déclarée au domicile de la famille. Je lui précisai qu'étant conseiller municipal membre de la commission finances, analysant depuis 3 ans sur mon blog les dépenses de la ville, je n'avais fait que produire à l'appui de mon propos sur l'utilisation des ressources communales, une facture atypique réglée par la ville, sans autre préoccupation ni intention, et sans imaginer que l'adresse de la société pouvait être celle d'un domicile personnel.

Lors de ce contact du 25 avril 2018, je précisai à mon interlocuteur que mon propos n'avait pas pour objet de stigmatiser son épouse, personne que par ailleurs j'appréciais pour son travail dans la commune. Je lui donnai même acte que la somme de 331€ versée par la commune à la société de son épouse l'avait été en contrepartie de la fourniture de décorations de Noël (poupées yak et chèvres): la dépense avait donc une réalité, et cette somme restait modeste comparée aux 2.650 euros dont avait été grassement gratifiée Madameme Martine BREUILLAUD Présidente de la "Fondation ALAYA", pactole dont on présume toujours aujourd'hui qu'il aurait servi à régler des billets d'avion depuis MONTREAL? et/ou KATMANDOU? (Ces billets n'ont toujours pas été présentés pour justifier une dépense publique d'une toute autre importance)...

Dès ce contact du 25 avril 2018 aussi, j'indiquai au mari de notre responsable de police municipale que je retirai de mon blog l'article relatif à la facture réglée à la société de son épouse, pour recentrer ma critique de l'utilisation des finances communales sur le cadeau discrétionnaire d'un tout autre montant, ordonnancé par le maire lui-même, ce que ce dernier revendique toujours aujourd'hui droit dans ses bottes, sans aucune remise en question. 

Le soir même du 25 avril 2018, je supprimai cet article. Le billet n'aura donc été en ligne sur le blog avec une information qui pouvait contrarier mon interlocuteur que 48 heures. Le lendemain, je contactai le mari de la responsable de la police municipale qui me confirmai qu'il avait déjà constaté le retrait du billet.

Pour moi l'incident était clos. Je ne m'attendais pas au rebondissement qui allait survenir trois mois plus tard, à savoir ma convocation à la gendarmerie de BOOS.
(à suivre)

samedi 22 septembre 2018

Piscine : Une Anagramme pour un Acronyme

Jean-P..., visiteur du blog n'a pas été long à réagir à mon dernier billet et sur l'acronyme "EICAPER" choisi par nos 8 maires "Pères fondateurs" pour fixer les bases et sceller leur nouvelle entente cordiale autour de la future piscine du plateau-Est.

Jean-P... nous propose le terme  "RAPIÉCÉ".

Oh! la! la!  Non Jean-P..., non! Tu fais une grossière erreur de définition ! Ce n'est pas un acronyme que tu nous proposes, mais une anagramme (c'est à dire un mot qui utilise les mêmes lettres que notre... acronyme). 

Espérons que cet acronyme (EICAPER) à l'anagramme peu flatteuse (RAPIÉCÉ) ne portera pas la poisse au projet... De plus, ce serait désobligeant d'imaginer qu'AMFREVILLE-LA-MI-VOIE se substituant à BONSECOURS pourrait constituer un rapiéçage de notre attelage de choc. 

vendredi 21 septembre 2018

Piscine du plateau-Est: Les conseils municipaux votent...

C'est l'actualité de la rentrée... La création de l'EICAPER(*) est soumise à l'approbation de chacun des conseils municipaux. Les deux premières communes à se prononcer, les plus importantes, LE MESNIL-ESNARD puis FRANQUEVILLE SAINT-PIERRE, ont voté à l'unanimité le montage proposé par les 8 maires "Pères fondateurs".

Va-t-on vers une unanimité complète des participants pour créer ce nouveau niveau d'intercommunalité? Les paris sont ouverts. Mais à ce stade du projet et puisque l'enjeu est aujourd'hui de percevoir la contribution de 2 millions d'euros promise par la Métropole, c'est un argument qui est de nature à tempérer l'individualisme habituel de nos premiers édiles. C'est plus tard que les difficultés plus sérieuses pourraient se faire jour. 
  

(*) Entente Intercommunale du Centre Aquatique du Plateau-Est de Rouen... Soit "EICAPER": On aurait peut-être pu trouver un acronyme plus expressif, joyeux ou stimulant... Si des lecteurs ont une idée, qu'il n'hésitent pas ! 

mardi 18 septembre 2018

Convoqué à la brigade de gendarmerie de BOOS...

Cela fait toujours quelque chose, même pour les honnêtes gens. Quand le 23 juillet 2018 la sonnette a retenti et que j'ai ouvert ma porte, j’étais face à trois gendarmes. On pense immédiatement à l'annonce d'un accident.

Mais non, ce n'était pas cela. L'un des militaires était chargé de me remettre une convocation à la gendarmerie de BOOS, dans les prochains jours, à une heure qui me conviendra... Puis-je connaître le motif? Passez à la gendarmerie, on vous expliquera... "Pour une affaire vous concernant" dit la convocation... Le militaire ne m'en dira pas plus. On a beau ne rien voir à se reprocher, on ne peut s'empêcher de s'inquiéter. Un délit routier? Un proche ou un tiers en cause? On imagine tout et n'importe quoi. Dès le lendemain 24 juillet 2018, je me présentai un peu inquiet à la brigade de BOOS. 

l'OPJ qui m'avait convoqué me demanda si j'acceptais de répondre à quelques questions. Je réitérai mon interrogation sur le motif de la convocation. L'OPJ me répondit en me posant... sa première question: "Etes-vous le rédacteur du blog sur FRANQUEVILLE...?" J'avais tout imaginé, sauf cela. 

J'ai alors découvert qu'une plainte avait été déposée contre moi par la responsable de la police municipale de FRANQUEVILLE SAINT-PIERRE trois mois plus tôt. J'apprenais que le Procureur de la République avait relancé récemment la brigade de BOOS pour recueillir officiellement mes déclarations avant qu'il statue sur la suite éventuelle à donner à cette plainte qui concernerait le contenu d'un des articles du blogJ'ai pu constater que l'enquêteur avait examiné avec attention le contenu de mon blog et qu'il connaissait tous les détails du feuilleton "ALAYA - NEPAL". J'ai observé que le dossier sur son bureau avait une certaine épaisseur et j'ai compris qu'il avait déjà entendu plusieurs personnes. 

Au cours de l'audition, j'ai répondu avec précision aux questions que l'OPJ avait préparées et j'ai signé ma déclaration. A l'issue de l'entretien, j'étais plutôt rassuré.

J'ai demandé à l'OPJ si je pouvais enfin être informé du contenu de la plainte qui avait été déposée contre moi et quelle suite lui serait donnée. Et sa réponse ne manqua pas de me surprendre:

Si le Procureur de la République donne suite à la demande de la plaignante, une action judiciaire sera engagée, des griefs me seront notifiés et je pourrai alors me défendre en toute connaissance de cause... Là au moins ce sera clair.
Mais si le Procureur classe la plainte sans suite, il n'est pas prévu de retour d'information, puisque par définition aucun grief n'étant retenu... La plainte n'existe plus, mieux elle n'aura jamais existé! Circulez! Il n'y a plus rien à voir! IL NE SE SERA MÊME RIEN PASSÉ !

J'ai fait part à l'OPJ de mon étonnement... Il m'a rappelé que son rôle se limitait à rassembler les informations et que c'est au seul magistrat qu'il reviendra de décider s'il retient  contre moi une infraction qualifiée ou s'il classe la plainte. J'ai quitté l'OPJ en lui donnant acte de sa courtoisie et de la totale neutralité dont il a fait preuve au cours de mon audition.

Pour ce qui me concerne, à la surprise et à l'inquiétude qui ont accompagné ma convocation dans les locaux de la Gendarmerie, ont succédé l'amertume et la colère qui s'ont entretenues par l'impossibilité de connaitre -dès qu'elle aura été prise- la décision du Procureur de la République, sinon en attendant un délai raisonnable pour considérer que la plainte aura été classée (car je n'envisage que cette hypothèse).

C'est la raison pour laquelle je patiente encore et ne détaille pas aujourd'hui les questions qui ont été abordées au cours de l'audition. Mais je veux rassurer mes lecteurs : Sans nouvelles du Ministère public passé le délai de 2 mois classique et raisonnable en matière judiciaire, je me sentirai libre (encore) de commenter cette péripétie à partir des éléments en ma possession, et chacun se fera son opinion.
Rendez-vous à partir du 24 septembre!

vendredi 14 septembre 2018

Expression de la minorité municipale dans le prochain bulletin FRANQUEVILLE.COM

L'expression de l'opposition dans le bulletin municipal FRANQUEVILLE SAINT-PIERRE.com est très encadrée. Nous avons droit à 19 lignes et nous devons transmettre notre texte 5 semaines avant la date prévue de parution de la brochure.

S'agissant du prochain bulletin dont la diffusion était prévue pour demain 15 septembre 2018 dans les boîtes aux lettres franquevillaises, nous avons dû transmettre notre texte dès le 15 août 2018.

Ci-dessous, en avant-première, le texte que vous retrouverez - sans doute bientôt ? -dans le FRANQUEVILLE SAINT-PIERRE.com n°12...
LE YO-YO DES IMPÔTS LOCAUX

Dans le dernier bulletin municipal, le maire se félicite d’avoir « …passé le cap très difficile des baisses de dotations de l’Etat et des transferts de charges à la Métropole… » grâce à l’effort consenti par les Franquevillais.e.s depuis 2016. 
C’est bien le moins qu’il puisse dire après 3 ans d’explosion de nos taxes locales. 
Mais enfin, comment ont fait nos voisins soumis aux mêmes contraintes ? BOOS, BELBEUF, MESNIL-ESNARD : pas une commune n’a augmenté ses impôts. Mystère.

« …En reconnaissance de la compréhension de tous, je proposerai pour le budget 2019, une baisse de la taxe foncière restituant à nos contribuables un tiers de l’effort global de 2016… » poursuit le maire. 
« C’est un peu court, jeune homme ! » lui aurait répondu Cyrano de Bergerac. 
Pour notre part, nous constatons une conduite à vue avec une fiscalité locale yo-yo qui baisse ses taux en 2014, les explose en 2016 et promet de les réduire (partiellement) en 2019.

A propos des transferts de charges à la Métropole qui a repris depuis 2015 la responsabilité de la voirie, l’aménagement de la rue des Champs fleuris, la rue des Manets, la sente Guynemer, la reprise de l’axe central avec la sécurisation des ronds-points et d’ici 2019 l’avenue Coty, le carrefour Ragot et Le Faulx… :
Aujourd’hui tout cela c’est la Métropole et ses moyens techniques. Le service rendu aux Franquevillais.e.s en échange du transfert de charges est visible et indiscutable. Alors, arrêtons le Métropole-bashing !

Vous l'aurez compris, on pilote à vue... 

vendredi 7 septembre 2018

Coût des travaux en cours - n°5 Rénovation salle Bourvil

Contrairement aux autres chantiers en cours, on trouve peu de renseignements sur la rénovation estivale du Centre d'Action Culturelle Bourvil, engagée depuis la fin du mois de juin. Rien sur le site Internet de la commune, simplement une allusion dans l'éditorial du maire dans le bulletin municipal du mois de mai 2018.

Il faut reconnaître que la salle communale avait bien besoin d'un coup de jeune et même plus, depuis près de 30 ans qu'elle abrite nombre de spectacles et d'activités de la vie locale. L'obligation de mise aux normes d'accessibilité représentait une opportunité pour remettre à niveau cet équipement, la cagnotte de l'explosion des taxes locales en a fourni les moyens. A la différence de la réfection du clocher de Saint-Pierre au bénéfice de quelques uns, voilà une utilisation de l'augmentation des impôts locaux qui profitera à tous. 

Il s'agit d'un projet que notre groupe à voté avec la majorité municipale en début de mandat.

Lors du débat d'orientation budgétaire 2018, la seule indication donnée par l'adjoint aux finances évaluait le coût des travaux autour d'un million d'euros. Le niveau des subventions attendues n’était pas précisé...

En consultant les documents de la comptabilité communale à l'issue du premier semestre 2018, on trouve déjà : 

Côté dépenses:
2018: Grand Livre - dépenses (au 30 juin 2018)    44.297€
(à suivre)

mercredi 5 septembre 2018

Avec la Métropole, les rustines c'est fini... Faulx ce qu'il faut!

Pour les franquevillais.e.s qui ne la situent pas bien, la rue des Manets est la route qui relie le village au hameau du FAULX. Fréquemment empruntée en particulier par les machines agricoles, elle est particulièrement sensible aux dégradations, aggravées par un sous-sol instable. 


Régulièrement les services techniques de la commune, dont la bonne volonté n'était pas en cause, intervenaient pour réparer un nid de poule, une ornière, voire un affaissement empiétant dangereusement sur la chaussée…

À ceux qui en doutaient et qui ont pu la critiquer, La métropole apporte par l'importance de ses moyens techniques d'une toute autre ampleur, la possibilité de répondre de façon durable -et nous l'espérons définitive- à nos problèmes quotidiens. 

lundi 3 septembre 2018

Réaction sur le blog : "Vous êtes opposés à tout travaux ..."

Réponse : Ce n'est pas exact. Bien au contraire, nous essayons d'être constructifs chaque fois que l'on sollicite notre avis. Mais le plus souvent les décisions sont prises dans le bureau du maire et le vote du conseil municipal n'a pour but que d'entériner la décision de Philippe LEROY.

Depuis le début de la mandature, les conseillers de l'opposition municipale ont régulièrement voté les projets de travaux présentés par l'équipe en place dès lors qu'ils nous paraissent aller dans l'intérêt des habitants, pour améliorer le quotidien des services dans la commune, ou répondre aux besoins des associations tout en maîtrisant les coûts et les efforts demandés aux Franquevillais. 
C'est ainsi que nous avons voté les travaux dans les écoles et les salles municipales, que nous avons salué le remplacement des préfabriqués par les "modulables", que nous avons approuvé la création d'une maison des associations à la place de l'ex-mairie de Notre-Dame de Franqueville, ou que nous avons applaudi (eh oui!) à la création d'une résidence séniors à la Garenne et bien sûr que nous avons voté le Contrat de Mixité Sociale proposés par le Maire au vote du Conseil municipal. Cela fait beaucoup de travaux que nous avons approuvés.

Mais il est vrai que nous nous sommes fermement opposés à deux projets qui tenaient à cœur de Philippe Leroy:

La reconstruction à l'identique du clocher de Saint-Pierre pour un coût exorbitant, lieu de culte accessoire superflu compte-tenu du doublonnage avec l'église Notre-Dame située à 500 mètres de là, le maire refusant à cette occasion toute discussion sur la réorientation de l'utilisation de l'édifice vers un usage culturel ouvert à tous comme lieu d'exposition ou de manifestations artistiques...

L'urbanisation des prairies du Val aux Daims en vue d'y créer plusieurs centaines de logements dans les 18 années à venir. Avec l'action des riverains et des communes qui seraient menacées en aval, nous sommes satisfaits de la responsabilité dont a fait preuve jusque là la Métropole et de la prudence de la représentante de l'Etat. Mais, nous restons cependant vigilants et prêts à nous remobiliser si les pressions toujours vives du maire et de son opérateur privé NEXITY(*) venaient à réactiver ce projet...

(*) On parle beaucoup de l'influence toxique des lobbies dans l'actualité. C'est une technique que NEXITY maîtrise parfaitement...

dimanche 2 septembre 2018

Le pavé dans la mare ! Ou encore: "Sous les pavés, la place"

Les pavés de la place de l'église rappellent aux franquevillais.e.s des souvenirs épiques que notre actuel adjoint aux travaux semble avoir oubliés (ou qu'il ne connait pas) dans l'interview qu'il a donné à Paris-Normandie. Pourtant, ce n'est pas si vieux.

Séquence souvenir :
C'est en juillet 2003 que Philippe LEROY va demander au cabinet GEFFROY et ZONCA d'aménager le cheminement qui reliera la place Marcel RAGOT et l'ancienne mairie de Notre-Dame au nouvel hôtel de ville, son oeuvre maîtresse, qui est en cours de finition sur la place des Forrières. 
Rien n'est trop beau pour faire la liaison entre les anciens villages fusionnés et la place des Forrières qui symbolise le centre de la nouvelle commune, où va ruisseler une fontaine(*) en face de l'hôtel de ville futuriste dont Philippe LEROY a confié la réalisation au cabinet RICHARD et SCHOELLER(**) 
Seul un revêtement en pavés, posés un par un par des artisans selon les techniques traditionnelles sur un lit de sable, était digne à ses yeux de symboliser ce cheminement de notre passé vers la modernité. La société EUROVIA débuta les travaux en mai 2004 pour une réception prévue en octobre de la même année.

Mais très vite les ennuis commencèrent et, tels de vieux chicots, les pavés commencèrent à se déchausser... Les tentatives de réparations ponctuelles ne furent pas concluantes, inexorablement, l'état de la chaussée s'aggravait rapidement… En novembre 2006, Philippe LEROY saisit le Tribunal Administratif dans une procédure qui va s'enliser au fil des mois tandis que l'axe central met à mal les suspensions des automobiles des franquevillais.e.s et que la TCAR envisage de suspendre la desserte par ses bus. Arc-bouté sur la certitude de son bon droit et obnubilé à faire condamner la société, Philippe Leroy refuse tout travaux tant qu'il n'a pas obtenu gain de cause. Cet entêtement contribuera à son échec aux élections municipales 2008.

La nouvelle équipe municipale menée par Jean-Yves HUSSON choisira la voie de la transaction et, après avoir obtenu l'accord des architectes concepteurs, fera reprendre la chaussée goudronnée dans la forme que nous connaissons aujourd'hui, sans faire débourser un sou supplémentaire aux contribuables franquevillais. la nouvelle équipe aura alors réglé en cinq mois un problème qui était resté pendant cinq ans en souffrance.


Par contre à cette époque, la place de l'église, également pavée mais qui n'avait pas été autorisée à la circulation automobile ou au stationnement, était restée dans l'état initial en harmonie avec son environnement. Et le pavage préservé avait résisté!

Lors de son retour aux affaires en 2014, Philippe LEROY qui n'avait toujours pas digéré ce qu'il considère encore comme une erreur historique, décidait aussitôt d'ouvrir la place de l'église (qu'il rebaptisait dans la foulée "place des anciens combattants") à la circulation et au stationnement automobile.

Il n'aura pas fallu bien longtemps pour que, les mêmes causes provoquant les mêmes effets, les véhicules autorisés à y manœuvrer ne relancent la dislocation des pavés, avec pour conséquence non plus l'épuisement des amortisseurs des voitures, mais des chutes et des traumatismes de piétons, obligeant finalement à  fermer l'accès.

Bis repetita. Aujourd'hui le maire a choisi la société VIAFRANCE pour réparer les dégâts. On va remplacer le lit de sable par un lit de mortier, on va bien laisser sécher… Et on compte rouvrir la place à la circulation et au stationnementen espérant que cela tienne, au moins jusqu'en 2020

Pour le maire, empêcher l'accès de la place aux automobiles, ce serait perdre la face surtout à 18 mois des prochaines élections municipales.

Mais cette fois-ci, ces travaux de réparation ne seront pas gratuits! La Commune va débourser 80.000 euros. Mais l'entreprise l'a promis au maire: avec du mortier, les pavés devraient bien tenir 18 mois... Sinon, il serait bien capable de faire un procès à la nouvelle société.

(*) Elle croupit aujourd'hui, noyée sous les tags, au fond du Val Thierry...
(**) L'emprunt pour l’hôtel de ville constitue toujours le principal de la dette que les franquevillais rembourseront encore jusqu'en 2025.