mardi 25 septembre 2018

Dans la famille ALAYA, l'atelier qui fit débat... 48 h chrono!

Il y a 5 mois, le 25 avril 2018, j'étais en route vers Cherbourg pour un déplacement de quelques jours... 
Sur le coup de midi je reçu un appel téléphonique émanant du mari de la responsable de la police municipale de FRANQUEVILLE-SAINT-PIERRE. Il me reprocha d'avoir publié 2 jours plus tôt sur mon blog l'adresse de son domicile familial et il s’inquiétait pour la tranquillité et la sécurité de leurs enfants (son épouse et lui travaillent comme policiers municipaux et peuvent bénéficier de dispositions de protection particulières légitimes pour des agents des forces de l'ordre au sens large). Je lui fis part de ma surprise et m'étonnai en lui indiquant qu'il n'était pas dans mes habitudes de rendre publiques des données personnelles privées, ce que je savais être contraire à la Loi.

Je compris rapidement qu'il faisait allusion à La publication sur mon blog le 23 avril 2018, d'une facture établie par la société "ATELIER ALAYA" que son épouse (qui en était la gestionnaire) avait fait régler par la commune de FRANQUEVILLE-SAINT-PIERRE. Sur cette facture apparaissait l'adresse de la  société ainsi que le N° d'inscription au Registre du Commerce de L'EURE, données obligatoires et publiques accessibles à tout un chacun sur les sites officiels nationaux. Je compris alors que la société commerciale de son épouse avait été déclarée au domicile de la famille. Je lui précisai qu'étant conseiller municipal membre de la commission finances, analysant depuis 3 ans sur mon blog les dépenses de la ville, je n'avais fait que produire à l'appui de mon propos sur l'utilisation des ressources communales, une facture atypique réglée par la ville, sans autre préoccupation ni intention, et sans imaginer que l'adresse de la société pouvait être celle d'un domicile personnel.

Lors de ce contact du 25 avril 2018, je précisai à mon interlocuteur que mon propos n'avait pas pour objet de stigmatiser son épouse, personne que par ailleurs j'appréciais pour son travail dans la commune. Je lui donnai même acte que la somme de 331€ versée par la commune à la société de son épouse l'avait été en contrepartie de la fourniture de décorations de Noël (poupées yak et chèvres): la dépense avait donc une réalité, et cette somme restait modeste comparée aux 2.650 euros dont avait été grassement gratifiée Madameme Martine BREUILLAUD Présidente de la "Fondation ALAYA", pactole dont on présume toujours aujourd'hui qu'il aurait servi à régler des billets d'avion depuis MONTREAL? et/ou KATMANDOU? (Ces billets n'ont toujours pas été présentés pour justifier une dépense publique d'une toute autre importance)...

Dès ce contact du 25 avril 2018 aussi, j'indiquai au mari de notre responsable de police municipale que je retirai de mon blog l'article relatif à la facture réglée à la société de son épouse, pour recentrer ma critique de l'utilisation des finances communales sur le cadeau discrétionnaire d'un tout autre montant, ordonnancé par le maire lui-même, ce que ce dernier revendique toujours aujourd'hui droit dans ses bottes, sans aucune remise en question. 

Le soir même du 25 avril 2018, je supprimai cet article. Le billet n'aura donc été en ligne sur le blog avec une information qui pouvait contrarier mon interlocuteur que 48 heures. Le lendemain, je contactai le mari de la responsable de la police municipale qui me confirmai qu'il avait déjà constaté le retrait du billet.

Pour moi l'incident était clos. Je ne m'attendais pas au rebondissement qui allait survenir trois mois plus tard, à savoir ma convocation à la gendarmerie de BOOS.
(à suivre)

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