lundi 27 avril 2015

"Copains d'avant"...

Tout seul après!


On ne peut plus compter sur les copains!

En rentrant de la réunion des maires de la métropole, Philippe Leroy était désabusé. 

Nombre de ses collègues, qui comme lui pensaient que la compensation demandée par la métropole contre les transferts de compétence était excessive et calculée de façon injuste et qui avaient fait la BRONCA lorsque Frédéric SANCHEZ avait pris la parole, avaient exprimé des intentions extrêmement fermes de ne pas laisser la bureaucratie de l'agglomération faire la pluie et le beau temps sur nos boucles de SEINE....

On allait voir ce qu'on allait voir...


Mais le courage ne dure qu'un temps. Au moment de se prononcer sur le budget de la Métropole, ils n'étaient plus que trois à s'opposer à la proposition du président.

Encore plus décourageant,on ne retrouvait pas la séparation classique droite gauche. La ligne de fracture traversait les groupes politiques : sur notre plateau majoritairement à droite certaines communes comme la nôtre ou La Neuville Chant d'Oisel sont écrasées, tandis que la plus importante, Le Mesnil-Esnard se tire très bien de cette loterie.

L'individualisme a encore de beaux jours devant lui : Norbert n'ira pas pleurer sur les épaules de Philippe ou alors des larmes de crocodile.

Notre grand Corneille ne disait-il pas dans LE CID:

"Nous partîmes cinq cents, mais faute de renforts,
Nous n'étions plus que trois à jouer les Matamore..."



Mais notre grand Corneille est lui aussi suspect de trahison...



Puisqu'il avait choisi de s'installer sur la rive gauche de la Seine, à Petit-Couronne, c'est à dire chez les rouges!

  

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