jeudi 21 janvier 2016

Associations : la culpabilisation comme mode de relation...

Pas facile pour un bénévole de faire vivre une association en 2015 à FRANQUEVILLE SAINT-PIERRE.

Le volontariat est de plus en plus rare, les bénéficiaires sont de plus en plus exigeants.

Sur le plan financier, confronté à la diminution des ressources, le trésorier de l'association a calculé au plus juste la demande de subvention. Il l'a justifiée et a transmis à la mairie le bilan financier : rien de plus normal et de légitime puisqu'il sollicite des fonds publics.

Mais alors que toutes les pièces demandées ont été fournies, alors que le conseil municipal a voté l’attribution de la subvention, il ne voit rien venir. Aucun règlement. Il va encore falloir aller insister auprès de l'adjoint aux finances (faire la danse du ventre, comme le dit ce dernier de façon imagée) pour obtenir 6 mois plus tard le versement de tout (ou partie) de la subvention votée, non sans avoir relancé à plusieurs reprises.


Non, vraiment les responsables d'association ressentent bien peu de soutien de la part de la municipalité, c'est plutôt la suspicion: la nécessité de relancer, de quémander, de justifier une nouvelle fois.

Certains bénévoles perdent patience et jettent l'éponge, lassé de cette culpabilisation permanente.

Quand il n'y aura plus de bénévoles, ça facilitera la réalisation des économies..

Pour illustration: En 2014, le conseil municipal avait voté 260.000€ de subventions, il aura finalement versé 255.644€ aux associations.
En 2015, les subventions votées étaient ramenées à 213.200€, à la fin de l'année les versements avaient été rabotés à 157.218€(*)!

Si on compte bien, cela fait une réduction des subventions aux associations de -100.000 euros en 2 ans !

(*) au 21 décembre 2015

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