samedi 24 février 2018

Amfreville montre le bon exemple...

Dans sa livraison du 23 février 2018, Paris Normandie rend compte du conseil municipal d'AMFREVILLE la MI-VOIE qui a suivi son Maire, Luc VON LEMMEP, dans sa proposition de rejoindre l'aventure du Centre nautique du Plateau-Est.


C'était une étape indispensable et symbolique, donc importante:

Les 6 communes "canal historique" sont rejointes par une septième qui aurait pu légitimement considérer que les bassins de Rouen étaient plus accessibles qu'un nouvel équipement sur le plateau-Est. En se montrant solidaire des communes du Plateau-Est, AMFREVILLE la MI-VOIE va obliger BONSECOURS et son maire Laurent GRELAUD à s'interroger sur la persistance d'un cavalier seul… "Errare humanum est, perseverare diabolicum". Il est toujours temps de rejoindre les communes sœurs du plateau-Est.

Pour autant, la course d'obstacles est loin d'être terminée: Chacun des conseils municipaux va devoir prendre un engagement identique et les pressions seront d'autant plus fortes que ces équipements et leur fonctionnement sont coûteux (Luc VON LENNEP a parlé de 20€ par foyer et par an, le maire de MESNIL-ESNARD avait une estimation plus proche de 50€).

Une fois le tour de table finalisé, viendra l'heure de la recherche des subventions. Pour la construction de l'équipement, la métropole s'est déclarée prête à une contribution importante qu'il conviendra de confirmer. Il conviendra aussi de lever l'ambiguïté du FAGIP (fonds d'aide aux grands investissements) qui n'est théoriquement mobilisable que pour une commune et non pour un regroupement de communes…)

Comme on le pressent, les péripéties risquent d'être encore nombreuses dans une période préélectorale classiquement peu favorable à faire primer l'intérêt collectif sur les préoccupations locales.
Pour ce qui nous concerne, au sein du conseil municipal de FRANQUEVILLE SAINT-PIERRE, nous avons toujours voté et nous continuerons à voter toute décision de nature à permettre à la population de bénéficier au plus tôt d'un équipement collectif qui fait cruellement défaut depuis 10 ans sur notre plateau Est.
S'il s'avérait que la dynamique collective intercommunale relancée par Philippe LEROY ne parvenait pas à surmonter les particularismes et intérêts locaux, nous rappellerions que - doutant peut-être de la sagesse des hommes - de plus en plus de métropoles ont choisi de confier la responsabilité des piscines et centre aquatiques à un niveau supérieur d'intercommunalité (voir nos billets précédents, voir les préconisations de la Cour des Comptes…)

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