dimanche 10 septembre 2017

MONTMAIN qui rit, ANFREVILLE qui pleure...

Ironie du calendrier, nous venons de recevoir dans nos boites aux lettres "GRAIN DE SEL", le bulletin paroissial du plateau Est, où l'on découvre des informations opposées sur les églises des communes entourant FRANQUEVILLE:

A MONTMAIN, l'église Saint-Nicolas a pu ré-ouvrir le 7 juillet suite aux travaux entrepris par la municipalité.

Mais à ANFREVILLE LA MI-VOIE, l'église Saint-Rémi, de rare style roman-byzantin, construite en 1907 par les architectes Lavisse et Lesueur, première église à utiliser le béton en Seine-Maritime, est elle aussi très dégradée. Elle doit faire face à un avenir plus sombre:

Manque de chance pour cet édifice, il a été construit en 1907, deux ans après la Loi de 1905 de séparation de l'Eglise et de l'Etat. Il ne peut donc bénéficier de l'entretien de la part de la collectivité publique. Pour éviter sa démolition, la communauté catholique incapable de trouver les fonds nécessaires à sa conservation s'est résolue à louer le bâtiment pour 25 ans à la communauté "Assemblée de Dieu en France", groupe évangélique pentecôtiste, aujourd'hui principale composante du protestantisme français.

Mais comme conclut GRAIN DE SEL: "...Le Seigneur restera prié et loué dans ce lieu, conformément à sa destination première..."

Ainsi vont les choses... Tandis qu'à ANFREVILLE on ferme l'unique lieu de culte, à FRANQUEVILLE avec la bénédiction du Maire,  on continue à entretenir 2 églises... mais en haut, on a augmenté les impôts locaux! 

"...Rendons à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu..." disait l’évangéliste.

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