jeudi 18 mai 2017

Maison Blanche 2/2 : Non, plutôt une ZAC mieux située.

Il n'y a donc pas photo. C'est à la Maison Blanche qu'il faut se recentrer.

Le maire est tout, sauf un imbécile. Et si tel n'était pas le cas, l'adage populaire dit qu'il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. Alors, le plus tôt serait le mieux.

Oui à une urbanisation maîtrisée recentrée sur « la Maison-Blanche ». Et pourquoi pas sous la forme d'une ZAC puisque le modèle juridique a les faveurs de Philippe LEROY. La métropole et les services de l'État ne devraient pas trouver d'objection à valider un tel projet : réponse à la Loi SRU, moindre conséquence pour le risque d'inondation en aval, peu d'impact environnemental par suppression d'espaces naturels existants, moindre impact sur la circulation automobile, reconditionnement concomitant du giratoire existant, proximité du centre-ville et des commerces, aménagement à coût acceptable des modes de circulation alternative…

En miroir, après avoir listé les avantages du projet de ZAC à la "Maison Blanche", il faut se poser la question de maintenir l'idée de créer en plus 500 logements dans le quartier du Val aux Daims, à l'autre extrémité de la rue Pasteur. Nombre d'arguments positifs pour le site de la Maison-Blanche s'avèrent à l'inverse pénalisants voire rédhibitoires au Val aux Daims. : Risque d'inondation en aval, rupture des continuités écologiques, impact circulatoire problématique, éloignement du centre-ville, activité commerciale générée au profit de la commune voisine, impossibilité de répondre aux besoins de stationnement, complexité de mise en oeuvre des modes de déplacement alternatif… N'en jetez plus, la cour est pleine.

Avec tant d'avantages d'un côté, tant de handicaps de l'autre, qu'est-ce qui retient encore Philippe Leroy pour se ranger à la raison? Sans doute l'annonce des "participations de l'aménageur", c'est-à-dire la contribution que NEXITY avait promise à la commune pour les équipements sportifs et la salle de sport… Mais on a vu lors du conseil municipal du 16 mars 2017 que la première contribution de 144.000 euros pourtant promise par NEXITY en 2017 (annonce en conseil municipal en septembre 2015) ne serait finalement honorée par l'aménageur que lorsqu'il aura commencé à commercialiser les premières parcelles du Val aux Daims !
Autant dire aux calendes grecques… Autant dire pas de regrets à avoir. Il faudra revenir à des solutions plus réalistes pour accueillir nos sportifs c'est-à-dire intégrer l'entretien de nos installations dans le budget de la commune. Et cela doit bien être possible, non ?

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