mercredi 28 juin 2017

Compte-rendu du Conseil municipal du 22 juin 2017

Encore une bonne soirée pour le caporalisme du côté de la majorité, à moins que la touffeur de la soirée n'ait un peu plus que d'habitude assommé les soutiens du maire.

Au programme: Val aux Daims et Clocher de Saint-Pierre

On reprend la délibération du 11 mai 2017 demandant à la Préfète d'enclencher la procédure de DUP pour la ZAC du Val aux Daims en étendant maintenant le périmètre de la DUP sollicitée de 6 ha à 16,1 hectares. 
La raison invoquée? Une préconisation orale de la Préfecture "pour le dossier". 
Dans l'exposé des motifs de cette 2ème délibération, le maire évoque un avis de la Préfecture, mais quand je lui ai demandé communication de cet acte administratif le 19 juin 2017, il m'a indiqué qu'en fait il s'agissait "d'une conversation orale, d'un conseil". Un peu léger...
Dans l'exposé des motifs de cette 2ème délibération aussi, l'ajout -à la seule initiative du maire cette fois-ci- de la référence à 2 avis favorables de l'autorité environnementale (donc du Préfet) en dates du 9 décembre 2014 et du 2 février 2015, émis respectivement sur l'étude d'impact de la ZAC du Val aux Daims et sur l'évaluation environnementale de la mise en compatibilité du PLU.
J'ai fait remarquer en Conseil que s'il y a bien eu 2 avis rendus par l'autorité administrative à ces dates, ils ne comportent nullement la qualification de FAVORABLE. Bien au contraire, les réserves et conditions énumérées par l'Autorité Publique sont telles que la plupart des autres acteurs ou observateurs du dossier (élus, Métropole...) considèrent que les chances d'aboutir sont infimes. Mais on ne peut pas interdire la méthode COUE à notre premier édile.
Notre groupe a de nouveau voté contre cette délibération comme le 11 mai 2017, par 6 voix contre 21.

On arrête le montant de la restauration du clocher de Saint-Pierre et on demande une subvention au Département.
D'abord le maire nous annonce une bonne surprise... Les travaux ne devraient plus lui coûter 348.000€ TTC (290.000€ht) mais seulement 200.000€ht soit quand même 240.000€ TTC pour son clocher. 
On peut toutefois s'étonner d'une telle différence entre le chiffrage des experts consultés initialement et le montant final à l'issue de l'appel d'offre. 
Et certains s'inquiètent: tous les éléments techniques exigés par le maire pour le "rafraîchissement de sa danseuse": repositionner les cloches de 350kg,  450kg et 600kg (soit 1,4 tonnes) et faire en sorte qu'elles puissent re-sonner avec les vibrations et le ballant que cela induit, en haut d'une structure de briques qui a déjà du être remaniée puis restaurée 3 fois en 150 ans, tous ces éléments ont ils bien été pris en compte?
Mais il y tient et Philippe LEROY refuse toute discussion ni sur le principe, ni -ce serait sans doute un aveu de faiblesse- sur l'utilisation nouvelle vers un public plus large qui pourrait être faite du bâtiment désacralisé dans l'avenir.
"Quand c'est flou, y a un loup! " Et au cas particulier, on risque d'avoir d'autres surprises, financières ou techniques...   
Notre groupe a de nouveau voté contre cette délibération, par 6 voix contre 21.

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