Nous étions en campagne électorale permanente depuis plus d'un an. La séquence s'est terminée hier soir avec le 2ème tour des élections législatives.
En Seine-Maritime La République En Marche remporte 5 circonscriptions. Les Républicains ne garde qu'une circonscription, celle du premier ministre, macro-compatible. Le Parti Socialiste ne garde qu'une circonscription, celle de Christophe BOUILLON, son ancien secrétaire départemental, devenu lui aussi rose-bonbon macro-compatible. La gauche "canal historique" n'est plus représentéé, ironie de l'histoire, que par trois communistes très impliqués dans leur territoire: Jean-Claude LECOQ au Havre, Sébastien Jumel à Dieppe et Hubert WULFRANC à Saint-Étienne-du-Rouvray : la franchise du discours et des qualités personnelles et humaines reconnues leur ont permis de surnager.
Ceux qui ont disparu au contraire, ce sont les systèmes partisans: Que reste-t-il aujourd'hui en Seine-Maritime du système Fabius: les Guillaume BACHELAY, Nicolas MAIER-ROSSIGNOL, Luce PANNE, Marie LE VERN et même Valérie FOURNEYRON ont été balayés par le vent du changement, tandis que du côté des Républicains Françoise GUEGOT, Jean-François BURES, les héritiers du système Charles REVET et Antoine RUFENACH ont disparu, de-même que Nicolas BAY pour le Front National. Dans le département voisin de l'Eure, La République En Marche fait carton plein avec des élus rajeunis, féminisés et issus de la diversitédont les origines témoignent de la diversité.
Nos nouveaux élus sauront-ils saisir la chance de renouveler notre démocratie ? Si oui, ils pourraient faire revenir les abstentionnistes à s'intéresser à la vie de la cité. Quelle chance ce serait pour notre pays !
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