le bout de la rue des champs fleuris

Question posée sur le blog: Pourquoi l'aménagement de la rue des Champs fleuris n'a-t-il pas été prolongé jusqu'au bout de cet axe?

Je reprends ci-dessous les éléments déjà évoqués à la fin de l'année 2017.

Dans la livraison du bulletin municipal de novembre 2017, les Franquevillais ont appris que l'aménagement de la rue Pierre Curie et de la rue des Champs Fleuris allait enfin être réalisé en 2018. Et c'est vrai que l'on ne comprenait pas bien pourquoi on tardait tant sur cet axe assez large pour aménager une circulation apaisée entre voitures d'une part et piétons et cyclistes d'autre part…

Au début de la mandature, on nous a même laissé entendre que la Métropole qui avait repris en charge la voirie avait une part de responsabilité fautive dans cette probable lenteur. En fait il n'en était rien, la Métropole avait prévu de réaliser dès 2015 l'aménagement de cet axe, programmé dans le Plan de Déplacement Urbain (PDU) dès 2012, jusqu'à son terme à la rue du Bel Event.

Mais patatras, la métropole découvrait dans le dossier transmis par le service de l'Urbanisme de la commune de FRANQUEVILLE SAINT-PIERRE le 1er janvier 2015, ce que notre maire qualifie aujourd'hui pudiquement de « problèmes d'emprises foncières ». De quoi s'agit-il ?

En fait, la dernière partie de cet axe, entre la rue de la Bergerie et la rue du Bel Event, était et est restée, un chemin vicinal beaucoup moins large que le reste de la rue des Champs Fleuris. Il y a une vingtaine d'années, c'est ici que le transporteur routier Jean HALLEY entreposait ses semi-remorques. Et pour pouvoir le faire, il avait obtenu des six propriétaires fonciers riverains de la voie de pouvoir empiéter sur leurs parcelles pour manœuvrer ses camions. Philippe LEROY Maire, et c'était tout à son honneur, avait facilité les contacts entre les interlocuteurs s'agissant d'une entreprise dynamique implantée sur la commune…

Mais quand HALLEY s'en est allé pour déménager son parc de camions vers le Centre Technique municipal, plus personne ne s'est préoccupé de cet accord verbal qui n'était qu'une tolérance. Les propriétaires fonciers n'ont pas cherché à récupérer et à clôturer les sols des bas-côtés du chemin qui avaient été compactés par les poids-lourds. Les choses sont restées en l'état, la commune n'a quand même pas osé élargir la zone de roulement en bitume en au-delà de l'espace public, et les riverains continuaient à se croiser en empiétant sur l'accotement.

Mais quand la Métropole a récupéré le fond de dossier "voirie", elle n'a pas mis longtemps à découvrir que c'était une "patate chaude" parce que si l'on voulait prolonger l'axe Champs Fleuris à un gabarit normal, il convenait de faire les choses dans les règles : mise à jour du cadastre, achat des parcelles par la collectivité auprès des propriétaires fonciers concernés: même avec de la bonne volonté, cela prend quand même du temps.

Il n'en reste pas moins que dans cette affaire, à la mairie de FRANQUEVILLE SAINT-PIERRE, on savait pertinemment que ça allait forcement faire des étincelles... et cela n'a pas manqué… Début 2015, le maire ne décolérait pas de voir la Métropole l'avoir dépossédé de sa compétence urbanisme... Comme le petit garnement qui cache un caillou sous un chapeau posé à terre en attendant qu'un passant shoote dedans, il n'a rien dit... Et pour les services de la Métropole ce fût la surprise, tandis que pour les Franquevillais ce seront des mois de retard pour finaliser l'aménagement.