mardi 5 juin 2018

Mise au point. A bon entendeur, salut !

À l'issue du conseil municipal du 31 mai 2018, J'ai été l'objet d'une agression verbale extrêmement violente de la part du maire.

Pourtant, la réunion en elle-même s'était déroulée de façon consensuelle, la chose n'est pas si fréquente pour qu'on le souligne :
>  L'opposition municipale n'avait pas fait de difficulté pour accepter de débattre de 3(!) délibérations rajoutées hors délai à l'ordre du jour, la dernière remise sur table au début du conseil (lors de la précédente mandature l'actuelle majorité alors minoritaire élevait systématiquement une protestation dans une situation identique),
>  Nous n'avions pas fait de remarque à l'absence de la moitié des conseillers de la majorité (comme c'était déjà le cas lors d'une séance précédente. Si les conseillers de l'opposition avaient alors décidé de quitter la salle du Conseil, le maire aurait été obligé d'annuler la séance par défaut de quorum): Cela fait désordre dans une commune qui a été récompensée par l'attribution d'une Marianne du civisme. Il faut constater que le chef de la majorité tient de moins en moins bien ses troupes.
>  Nous avons même voté à l'unanimité toutes les résolutions de l'ordre du jour, avec même un débat constructif sur la gestion du centre aéré (j'y reviendrai dans un prochain billet). Une soirée calme donc, trop calme sans doute... 

Jusqu'à ce que Philippe  LEROY aborde les classiques "informations du maire". Il est revenu sur la réunion de bilan de sa majorité à partir de laquelle il est s'est échauffé et est progressivement monté en pression... en dissertant sur la notion d'invitation, en reprochant une désinformation, en évoquant un non-respect de la fonction de maire... 
Le propos un peu brouillon au départ a rapidement précisé sa cible: J'étais personnellement dont le viseur du maire, non pour mes interventions comme conseiller municipal élu, mais parce j'avais le front de publier le blog personnel "FRANQUEVILLE SAINT-PIERRE Un village entre ses deux clochers"(**)... 

J'ai alors répondu à sa mise en cause en précisant Les éléments suivants que je confirme par écrit à travers ce billet:
  1. Tous les chiffres, tous les éléments factuels que j'évoque sur mon blog correspondent à la réalité. Si on me signale une inexactitude je la rectifie. Mais le lecteur notera que je cite mes sources quand elles sont publiques et que je produis nombre de "copies d'écran". Mais quand on essaie de cacher la poussière sous le tapis, il ne faut pas s'étonner que je cherche à soulever la carpette… Et depuis 4 ans que ce blog existe, j'ai développé une certaine pertinence d'investigation. Celui ou celle qui essayent de cacher la réalité ou de la travestir, qui tentent de filouter, tant pis pour eux ! je n'hésite pas à démonter et démontrer la manipulation, preuve à l'appui (*).
  2. J'ai un haut respect de la fonction élective. Élu sous 2 mandats en position non éligible, je n'ai dû mon accession au conseil municipal que parce que des candidats positionnés avant moi avaient refusé de siéger parce que le maire sorti des urnes ne leur plaisait pas. Pour ma part, j'ai accepté de siéger quand j'ai été appelé, dans la majorité ou dans l'opposition. Aussi, je n'accepte aucune critique d'un candidat qui a refusé par le passé l'honneur de rejoindre le Conseil municipal où ses concitoyens l'avaient pourtant élu. Par contre, la mauvaise foi m'insupporte et je n'hésite pas à utiliser la meilleure arme que je connaisse pour la combattre : à savoir le ton décalé et l'humour, ou encore la dérision et la caricature. Mais dans ce cas, ce n'est pas la fonction que je stigmatise mais l'attitude de celui qui oublie les obligations dues à l'honneur de la charge.
  3. Le blog "FRANQUEVILLE SAINT-PIERRE Un village entre ses deux clochers" est un blog d'opinion et d'humeur. Je l'ai créé et l'anime depuis plus de quatre ans. Les visiteurs, leurs réactions, leurs informations sont à l'origine d'échanges fructueux. Avec les retours que je reçois, je mesure régulièrement l’intérêt d'un tel média. À l'ère des réseaux sociaux, Ce support de communication entre les citoyens est un élément indispensable de la liberté d'expression dans le cadre de la démocratie sociale garantie par la Constitution, un contrepoids somme toute modeste aux moyens de la Commune largement utilisés à son profit par la majorité. Je suis viscéralement attaché à la défense des libertés collective et individuelle et je connais le cadre réglementaire dans lequel elles doivent s'exercer.
Tenter de me dissuader de continuer, c'est au contraire renforcer ma détermination à persévérer. À bon entendeur, salut !

(*)Dernier exemple: la chasse aux gaspillages pour -583.000€ en 2015.
(**) de plus en plus consulté et suivi, ce qui doit avoir un rapport direct avec l'ire de notre premier édile. Il comporte aujourd'hui plus de 400 billets dans ses archives et plus de 150 personnes l'ont indexé pour être informé de chaque nouvelle contribution. 

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