vendredi 10 mars 2017

ZAD 2/4: Silence radio durant un an

Durant les 16 mois suivants, plus aucune information sur le sujet ne sera donnée par le maire en Conseil municipal. À vrai dire, les conseillers n'y pensaient même plus, croyant la décision de prolongation de la ZAD entérinée par la préfecture… 

...Jusqu'au mois de juin 2016 où Philippe Leroy, assez mal à l'aise, revint sur le sujet en Conseil municipal dans le cadre des "informations du maire" pour communiquer une information évasive dont on devinait:
- que la Préfète avait refusé la prorogation de la ZAD... 
- que la Commune avait saisi le tribunal administratif
- que la Commune avait été déboutée en référé, 
- que notre avocat été scandalisé parce que la décision n'avait aucun fondement juridique mais au contraire seulement une motivation "politique" (sic) (*)
- qu'après avoir un moment envisagé de poursuivre la procédure, il avait finalement décidé d'en rester là... 
- et que finalement le non-renouvellement de la ZAD n'était pas si grave que cela pour le développement futur de la zone concernée… On  pourrait très bien s'en passer.

Bref… Faire plus confus était impossible et comme l'a dit de façon imagée Martine Aubry:  "Quand c'est flou, Y a un loup!"

Pour démêler ces éléments, je me suis rendu au greffe du Tribunal administratif et par la suite, j'ai consulté les notes d'honoraires d'avocat réglées par la Commune… Avec à la clef quelques surprises...

Fin du deuxième épisode (à suivre)...

(*) Déjà la mise en cause d'une justice politique, comme son filleul Fillon?

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