mardi 12 décembre 2017

Saint-Pierre (7/8): Et l'équilibre entre les 2 villages d'antan ?


Cet argument développé récemment dans le Bulletin de Darnétal par Philippe LEROY vaut qu'on s'y arrête et qu'on s'interroge sur sa pertinence.

Effectivement, Notre-Dame de Franqueville et Saint Pierre de Franqueville étaient deux villages distincts du plateau-Est de ROUEN qui ont été au fil des ans séparés puis fusionnés, puis re-séparés pour re-fusionner cette fois-ci définitivement en 1970, soit il y a près d'un demi-siècle...

Personne n'aurait aujourd'hui l'idée de revenir en arrière, tant les histoires étaient communes, les populations faibles, les surfaces cultivées imbriquées et les centres-bourgs rapprochés: moins de 500 mètres entre les mairies-écoles ou entre les églises...

Dans ces villages alors essentiellement ruraux, les préoccupations des habitants étaient liées à l'élevage, à la terre et à son exploitation. Aujourd'hui, il reste moins de fermes à FRANQUEVILLE que de doigts dans une main!

La mémoire dont on parle et qu'il convient de préserver car elle constitue l'essence de nos RACINES (le mot est significatif) c'est la RURALITÉ à l'origine de notre territoire, avant de se demander si c'était le territoire de Saint-Pierre ou celui de Notre-Dame et de continuer, 47 ans après la fusion à pointer des différences qui n'ont plus aucun intérêt pour l'avenir. 

Nos anciens définitivement rassemblés ont eu la sagesse de commencer par l'érection d'un monument aux morts communs pour célébrer la mémoire des victimes des 2 villages réunis.
Au fil des 35 ans qui ont suivi, l'ancienne mairie de Notre-Dame est devenue la mairie de FRANQUEVILLE, pendant que l'ancienne mairie de Saint-Pierre accueillait l'école de musique. La progression démographique y poussant, les anciennes écoles ont été abandonnées et il a fallu construire le groupe scolaire LEMMONIER: on l'a érigé en limite des deux anciens territoires, puis ce fut La salle RAGOT qui vint compléter le nouveau centre-bourg... Le devoir de mémoire, l'histoire commune a été largement respectée.

Avec l'entrée dans le XXIème siècle, les dernières municipalités ont marqué leur souci de regarder aussi vers l'avenir en ne se sentant plus tenues par l'épicentre Ragot / avenue René Coty... 
En 2004, l'Hotel de Ville est décentré rue de la République. En 2012, le Centre Technique Municipal est aménagé à 500m au delà du quartier Galilée.

Et demain? Alors qu'on a fusionné les monuments aux morts, les écoles, les mairies, est-il encore légitime que l'on maintienne en activité 2 lieux dédiés à la pratique du culte catholique, entretenus aux frais des contribuables franquevillais et ce prioritairement à tous les autres besoins de la population.

C'est pourquoi nous proposons, non pas de détruire la chapelle Saint-Pierre, mais de la transformer en un lieu accueillant les manifestations  artistiques et culturelles, ouvert à tous les Franquevillais.e.s comme l'ont fait autour de nous nombres de communes confrontées à des situations identiques, chapelle du Carmel à Bois-Guillaume, chapelle Saint-Julien au Petit-Quevilly...

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